AccueilNuméros des NCSNo. 23 - Hiver 2020L’influence politique de la droite chrétienne aux États-Unis et au Canada

L’influence politique de la droite chrétienne aux États-Unis et au Canada

André Gagné

Professeur agrégé au département d’études théologiques à l’Université Concordia

L’impact de la droite chrétienne s’est récemment fait ressentir lors des élections américaines en 2016. En effet, le président Trump a reçu 81 % de ses appuis de la part d’évangéliques « blancs » se disant « nés de nouveau » (born again), ce qui constitue 61 % des 62 millions d’évangéliques aux États-Unis, soit la moitié des personnes qui ont voté lors des dernières élections présidentielles. À deux ans des prochaines élections, Trump obtenait encore ses plus grands appuis de la part de personnes religieuses blanches, soit 69 % des évangéliques, 48 % des personnes des grandes traditions protestantes et 44 % des catholiques, comparativement à un faible pourcentage de protestants noirs (12 %) et de catholiques non blancs (26 %), selon la firme de sondage Pew Research1. Dès lors, plusieurs joueurs politiques associés à cette droite chrétienne ont réussi à influencer les décisions de la Maison-Blanche. Que ce soit l’appui indéfectible à l’État moderne d’Israël par le transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, la gestion de l’immigration à la frontière du Mexique et des États-Unis, la discrimination à l’encontre les droits des personnes LGBTQ ou la bataille antiavortement qui fait maintenant rage dans plusieurs États, on retrouve la droite chrétienne comme architecte de ces politiques et prises de position. Le poids politique de cette coalition religieuse s’est aussi manifesté au Brésil avec l’élection de Jair Bolsonaro, que certains nomment « le messie ». Les sondages indiquent que 70 % des quelque 56 millions d’évangéliques du Brésil ont voté pour le nouveau président2.

Mais qu’est-ce que la « droite chrétienne » ? C’est une coalition religieuse aux visées politiques. Elle est composée principalement d’évangéliques et d’intégristes catholiques et protestants ; elle obtient aussi parfois l’appui des mormons et de certains groupes juifs conservateurs. Cette coalition politico-religieuse se fédère autour de causes telles que l’antiavortement, l’opposition aux droits des LGBTQ et aux cours d’éducation sexuelle, la promotion de la prière à l’école et de l’enseignement du créationnisme (ou du dessein intelligent), le combat contre l’euthanasie et la protection de la liberté religieuse. La droite chrétienne vise l’établissement d’un nationalisme chrétien où les « valeurs » judéo-chrétiennes sont à la base des lois du pays. Mais qu’en est-il de la droite chrétienne au Canada ? Une telle coalition politico-religieuse existe-t-elle chez nous ?

Quelques précurseurs de la droite chrétienne au Canada

La présence de la droite au Canada a fait son apparition dans les années 1970 autour des questions de l’avortement et du mariage de conjoints de même sexe. Mais ce n’est qu’en 2005, lors de l’adoption du projet de loi C-38 sur le mariage de conjoints de même sexe – devenu la Loi sur le mariage civil que les médias ont pris connaissance des visées politiques de la droite chrétienne au Canada.

Il faut cependant noter qu’il y a eu des précurseurs à cette coalition politico-religieuse, souvent associés au Parti du crédit social en Alberta (de 1935 à 1968), et par la suite au fédéral dans les années 1960. En effet, l’Alberta a élu deux premiers ministres créditistes, soit William Aberhart, nommé Bible Bill (1935-1943), et Ernest Manning (1943-1968). Aberhart est devenu politicien après avoir été un prédicateur évangélique pendant plusieurs années. Ernest Manning, qui succède à Aberhart en 1943, a un parcours similaire ; il fut même profondément marqué par la dévotion religieuse et la vision politique de Aberhart, son mentor. Même lors de ses années en tant que premier ministre de l’Alberta, Manning poursuivait des activités en tant que prédicateur à la radio.

À l’échelle fédérale, le Parti du crédit social a fait des gains aux élections de 1962 en faisant élire 30 députés, sous la chefferie de Robert Thompson. Ce dernier avait une admiration pour Aberhart, et il fut encouragé par Manning à proposer sa candidature comme chef du Parti du crédit social du Canada. Peu de temps après son élection, Thompson mettra sur pied un petit déjeuner de prière hebdomadaire pour les parlementaires, une initiative qui donnera naissance à un événement annuel, le petit déjeuner de prière national. Pour Thompson, ces rencontres avaient pour but de rassembler dans l’esprit du Christ des députés d’allégeances politiques et religieuses variées; elles offraient un lieu où ils pourraient partager leurs valeurs spirituelles tout en réfléchissant sur l’héritage spirituel du Canada3. On observe donc vers la fin des années 1960 la présence de députés aux valeurs socioconservatrices, ce qui ouvrira progressivement la voie à la droite chrétienne dans les années 1970.

L’entrée en scène de la droite chrétienne au Canada

La libération ou révolution sexuelle des années 1960 constitue la cause première de l’émergence de la droite chrétienne au Canada. Le militantisme antiavortement et contre les droits des personnes LGBTQ a pris son envol à la suite du « bill omnibus4 », présenté par Pierre Elliott Trudeau en 1967 et adopté en 1969. La loi entraîna une vive réaction politique de la droite chrétienne en raison de la décriminalisation de l’homosexualité et de la légalisation de l’avortement sous certaines conditions (dans les cas où la santé d’une femme ou sa vie est menacée). En 1974, le révérend Ken Campbell, un prédicateur baptiste de l’Ontario, forme Renaissance Canada, un lobby conservateur antiavortement qui s’opposait aussi aux droits des personnes LGBTQ. Campbell se présente à plusieurs élections dans les années 1980 et 1990, en particulier dans une des circonscriptions provinciales de la ville de Toronto. Il sera aussi le dernier chef du Parti du crédit social, de 1990 à 1993. Avec l’aide d’artisans de la droite chrétienne comme Gwen Landolt, fondatrice de Real Women of Canada en 1984, Campbell s’opposera farouchement aux activités du Dr Henry Morgentaler par la création de Choose Life Canada, un autre lobby antiavortement. Mais les espoirs de ces militantes et militants chrétiens s’évanouiront avec l’élection du gouvernement conservateur de Brian Mulroney à Ottawa, car c’est sous ce gouvernement que les droits des personnes LGBTQ progresseront en 1986 et que les restrictions sur l’avortement seront retirées, suite au verdict de la Cour suprême en faveur du Dr Morgentaler en 1988. Une nouvelle législation antiavortement (projet de loi C-43) se verra introduite à la Chambre des communes en mai 1990, mais sera défaite au Sénat en janvier de l’année suivante.

C’est aussi durant le premier mandat du gouvernement Mulroney que se formera le Parti de l’héritage chrétien, le seul parti politique antiavortement au Canada. Le désenchantement de la droite chrétienne à l’égard du Parti progressiste conservateur de Brian Mulroney aura aussi pour conséquence la création du Parti réformiste de Preston Manning – fils d’Ernest Manning – en 1987, qui deviendra même l’opposition officielle au Parlement du Canada en 1997. L’élection d’un gouvernement libéral à Ottawa n’aidera pas la cause de la droite chrétienne au Canada. En effet, lors du premier mandat des libéraux de Jean Chrétien, la loi C-33 ajoute l’orientation sexuelle parmi les motifs interdits de discrimination à la Loi canadienne sur les droits de la personne. Après de tels bouleversements sociaux pour la droite chrétienne, sera fondée, en 1997, la Canada Family Action Coalition, un organisme national voué à l’établissement d’une société saine, morale, qui protège les enfants, honore et encourage les mariages et les familles traditionnelles.

Une coalition entre réformistes et progressistes conservateurs sera amorcée par Manning afin d’unir la droite face aux libéraux. On voulait calmer les craintes de la population canadienne devant les prises de position de certains députés réformistes de confession évangélique contre l’avortement et les droits des personnes LGBTQ ainsi que par rapport à leur point de vue sur l’immigration. Le Parti réformiste du Canada devient l’Alliance canadienne en 2000, avec pour chef Stockwell Day, ancien ministre des Finances en Alberta. En 2002, Stephen Harper prendra la tête du parti contre Day lors de la course à la direction. Au cours des années de reconstruction du Parti conservateur, les libéraux de Jean Chrétien réussissent à faire adopter à la Chambre des communes le projet de loi C-250 qui modifie le Code criminel au chapitre de la propagande haineuse de façon à inclure le motif illicite de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle (2003). Cette loi sera acceptée au Sénat en 2004. Une année plus tard, le gouvernement minoritaire libéral de Paul Martin fera approuver à la Chambre des communes et au Sénat le projet de loi C-38 en vue de la légalisation du mariage des conjoints de même sexe.

Jusqu’à ce jour, les conservateurs n’ont pu modifier cette série de politiques en faveur de l’avortement et des droits des personnes LGBTQ, même sous les mandats de Stephen Harper, de 2006 à 2015. Depuis la victoire de Justin Trudeau et des libéraux en 2015, la droite chrétienne tente de retrouver son inspiration. Elle s’oppose sans réserve aux politiques du gouvernement Trudeau en matière d’avortement, des droits des personnes LGBTQ et d’immigration. Les groupes de droite chrétienne au Canada n’ont manifestement pas les mêmes ressources que leurs homologues américains. Néanmoins, ils tentent toujours de rallier des gens à leurs causes.

Il ne faut donc pas penser que certains débats générés par la droite chrétienne aux États-Unis n’ont pas d’incidences au Canada. En effet, la sortie récente du film Unplanned5 montre bien que cette coalition politico-religieuse est bien active chez nous. Encore aujourd’hui, certains lobbies chrétiens livrent un combat effréné contre l’avortement. Des groupes comme Campaign Life Coalition, avec ses 200 000 membres, et RightNow travaillent à faire élire des candidates et des candidats antiavortement. Ils ont soutenu des candidatures des partis conservateurs provinciaux de l’Ontario et de l’Alberta. La droite chrétienne en Ontario s’est d’ailleurs félicitée pour la victoire de Doug Ford. En effet, Ford s’est rapidement associé à des personnalités du mouvement évangélique au Canada et faisait de nombreuses apparitions dans leurs églises au cours de la campagne électorale. Cela témoigne des efforts déployés par le Parti conservateur de l’Ontario pour obtenir le soutien des chrétiens aux valeurs socioconservatrices. Pour certains candidats du gouvernement Ford, comme Sam Oosterhoff, âgé de 21 ans, député pour la région de Niagara-Ouest, le débat sur l’avortement est un débat sur les droits humains. Oosterhoff souhaite rendre impensable l’idée même d’avoir un avortement d’ici une trentaine d’années au Canada.

Sur quelle théologie s’appuie la droite chrétienne ?

La droite chrétienne est essentiellement ancrée dans le « dominionisme », une théologie du pouvoir politique. Cette idée vient d’une interprétation particulière d’un passage du livre de la Genèse (1 : 26-28) où Dieu ordonne à l’être humain de dominer la terre et de l’assujettir. Cette théologie fut grandement popularisée au moyen d’une mouvance appelée le « reconstructionnisme chrétien », fondé par Rousas J. Rushdoony dans les années 1960. Ce courant dominioniste prône l’établissement de la loi divine (théonomie) pour gérer la société et la politique. Rushdoony reconnait la sévérité de la loi de Dieu et admet que la punition exigée pour l’adultère et autres transgressions est la mort par lapidation. Selon lui, les chrétiens n’ont pas été appelés à se retirer du monde, mais à y demeurer pour le conquérir. Pour ce faire, ils doivent donc se mobiliser politiquement en vue d’effectuer une transformation morale de la société.

On a vu à l’œuvre la mobilisation politique envisagée par Rushdoony lors des élections américaines de Jimmy Carter et de Ronald Reagan. Le « dominionisme », cette théologie du pouvoir politique, fut progressivement adopté par des groupes intégristes de confession évangélique, catholique et protestante de tendances eschatologiques variées (pré-millénariste, post-millénariste ou a-millénariste), et il servira jusqu’à nos jours de justification à la mobilisation politique des chrétiens aux États-Unis.

Par ailleurs, un dominionisme de type charismatique a remplacé l’austérité du reconstructionnisme chrétien. Le charismatisme est responsable actuellement de la plus importante croissance du christianisme à travers le monde, que ce soit par la montée des groupes pentecôtistes, de réseaux « apostoliques » ou autres églises non dénominationnelles. Ces communautés charismatiques ont dans la plupart des cas succombé à la vision dominioniste de la Nouvelle Réforme apostolique (New Apostolic Reformation). Cette mouvance a pris naissance en 2001 sous la direction de C. Peter Wagner, figure « apostolique » de premier ordre. Le plan de la Nouvelle Réforme apostolique demeure le même – l’établissement du Royaume de Dieu sur terre – mais le tout est reformulé dans un langage moderne et hyperspiritualisé.

La Nouvelle Réforme apostolique vise une transformation sociale qui s’étend à ce qu’ils appellent les sept montagnes ou sphères de la culture : la religion, l’éducation, l’économie, la politique, les arts, les médias et la famille. Selon les dirigeants « apostoliques » de cette mouvance, la conquête de chacune de ces sphères ou montagnes d’influence culturelle doit se faire en deux étapes : (1) entamer un « combat spirituel » contre les forces démoniaques (les dirigeants) qui contrôlent les sphères d’influence ; (2) mettre en place des « apôtres au travail » qui graviront progressivement les sommets des sept montagnes d’influence, afin de changer les mentalités en vue de la transformation sociale souhaitée.

Il existe une littérature imposante (principalement anglophone) sur le « combat spirituel »; on y détaille les tactiques et techniques permettant la « prise de possession » des sphères de culture et même de certaines régions géographiques, en vue de faire advenir le Royaume de Dieu sur terre. Selon les praticiens du « combat spirituel », une guerre se livre actuellement à plusieurs niveaux : (1) le niveau terrestre, où s’effectue un combat pour la libération de ceux qui sont sous l’emprise démoniaque ; (2) le niveau occulte, où s’effectue un combat contre les esprits maléfiques qu’ils associent à la sorcellerie, au vaudou, au satanisme, au nouvel âge, etc. ; (3) le niveau stratégique, où s’effectue un combat contre les « esprits territoriaux » qui contrôlent des zones géographiques, des sphères sociales ou des groupes culturels. Pour les tenants du dominionisme de type charismatique, l’obtention du pouvoir politique et la mise en œuvre d’une transformation sociale nécessitent un engagement au niveau stratégique du combat spirituel.

Il n’est donc pas étonnant de voir la mise en discours d’une rhétorique guerrière où les croyants sont appelés à « conquérir » et à « prendre possession » de lieux culturels et physiques (city taking) pour le Seigneur. L’idée d’une « prise de possession » s’inspire principalement d’une lecture spiritualisée des récits de conquête de la « terre promise » tirés de l’Ancien Testament. Certains iront même jusqu’à l’élaboration d’une technique de « cartographie spirituelle » (spiritual mapping) afin d’identifier spécifiquement les forces maléfiques (ou esprits territoriaux) qui font obstacle à la volonté divine pour une ville, une région ou une nation. Après avoir identifié les esprits démoniaques qui opèrent dans les lieux de conquête désirés, l’expulsion de ces forces maléfiques s’effectue de différentes manières. Certains croyants s’engageront dans des « marches de prière » (prayer walking) à travers les lieux physiques qu’ils estiment être sous l’emprise du diable, d’autres organiseront des « marches pour Jésus » en simulant une « prise de possession » symbolique d’une ville ou d’un lieu pour Jésus.

Ces pratiques spirituelles ont pour but de préparer le terrain et d’ouvrir la voie aux « apôtres au travail ». Notons que, pour les « apôtres » en chef de la Nouvelle Réforme apostolique, il n’est pas nécessaire qu’il y ait des conversions religieuses de masse pour que s’effectue une transformation sociale. Par exemple, Lance Wallnau, un des plus influents promoteurs de la vision des sept montagnes de culture, explique cette stratégie dominioniste en ces termes :

Le changement de culture ou la transformation des nations ne nécessite pas une majorité de conversions… Nous avons besoin de plus de disciples aux bons endroits, dans les hauts lieux. Une minorité d’individus peut définir le programme, s’ils sont correctement alignés et déployés… Le monde est une matrice de systèmes ou de sphères d’influence qui se chevauchent. Nous sommes appelés à pénétrer dans toute la matrice et à envahir chaque système avec une influence qui libère tout son potentiel… Le combat livré dans chaque sphère concerne les idées qui la dominent, ainsi que les individus qui ont le plus de pouvoir pour faire avancer leurs propres idées6. Notre traduction.

C’est précisément ce type de dominionisme charismatique qui semble avoir une mainmise sur la politique aux États-Unis. C’est la manière la plus efficace que la droite chrétienne a trouvée pour s’infiltrer dans les coulisses du pouvoir. Cette stratégie furtive a réussi à mobiliser le vote évangélique « blanc » aux États-Unis et a rendu possible la victoire de Bolsonaro au Brésil.

Au Canada, même si le Parti conservateur (PCC) n’est pas sorti vainqueur aux dernières élections fédérales, des groupes appartenant à la droite chrétienne comme Campaign Life Coalition et RightNow ont néanmoins réussi à faire élire une grande proportion de candidats antiavortement. En effet, plus de la moitié des candidates et candidats élus du PCC, soit 56 %, sont ouvertement anti-choix. Tant qu’il y aura des chrétiens partageant les valeurs de la droite chrétienne, ceux-ci tenteront par tous les moyens de changer les mentalités, en s’introduisant progressivement dans les différentes « sphères de la culture » du pays. Avec ses manœuvres furtives, la droite chrétienne a réussi à mobiliser ses membres sur le plan politique grâce aux efforts de pasteurs et de leurs congrégations, et aussi avec l’aide de divers groupes chrétiens et autres institutions religieuses.

La droite chrétienne se croit persécutée et brimée dans ses valeurs et ses libertés. Ses membres estiment que la loi divine devrait régir toutes les sphères de la société, y compris même la politique. Le danger d’un tel système politique serait la discrimination envers ceux et celles aux points de vue et modes de vie opposés.

1 Philip Schwadel et Gregory A. Smith, « Evangelical approval of Trump remains high, but other religious groups are less supportive », Pew Research Center, 18 mars 2019, <www.pewresearch.org/fact-tank/2019/03/18/evangelical-approval-of-trump-remains-high-but-other-religious-groups-are-less-supportive/>.

2 Pamela Machado, « Did Brazil’s evangelicals put Jair Bolsonaro into office », New Internationalist, 6 novembre 2018, <https://newint.org/features/2018/11/06/did-brazil’s-evangelicals-put-jair-bolsonaro-office>.

3 Robert N. Thompson, A House of Minorities. The Political Memoirs of Robert N. Thompson, Burlington (Ontario), Welch Publishing, 1990, p. 124.

4 Ce « bill omnibus » amendait le Code criminel canadien.

5 Film américain anti-avortement produit en 2019 par des groupes chrétiens. NdR

6 Lance Wallnau, « The Seven Mountain Mandate » dans Lance Wallnau et Bill Johnson (dir.), Invading Babylon. The 7 Mountain Mandate, Shippensburg (PA), Destiny Image Publishers, 2013, p. 65.

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