Sommaire
NCS – Collectif d’analyse politique
Les Nouveaux Cahiers du socialisme (NCS) sont une revue publiée depuis 2009 par le Collectif d’analyse politique (CAP), un collectif né de l’initiative de personnes impliquées depuis plusieurs années dans le mouvement social et la gauche politique au Québec. Sans affiliation politique particulière, le Collectif a des objectifs à la fois modestes et ambitieux. Nous sommes impliqués dans le mouvement social et nous voulons contribuer à ces débats.
Déclaration de principe
Le nouveau cycle du capitalisme
Le capitalisme que nous connaissons sous sa principale forme contemporaine, le « néo-libéralisme », restructure le monde dans lequel nous vivons.
- Il « globalise » l’économie mondiale en élargissant le processus d’accumulation à l’échelle planétaire par l’intégration des économies nationales (accords de libre-échange), par la financiarisation (domination du secteur financier), par l’insertion de nouvelles technologies qui émiettent le travail salarié et délocalisent des entreprises.
- Il redéfinit l’État en recentrant son rôle sur ses fonctions sécuritaires et en diminuant son rôle au niveau social tout en privatisant une partie importante de ce qui était jusqu’à récemment le domaine public.
- Il impose une idéologie conservatrice au niveau social et culturel qui infiltre dans la conscience populaire l’idée que « tout le monde est contre tout le monde », qu’il n’y a pas d’alternative et que les hiérarchies doivent être renforcées et rétablies comme principe de base dans nos sociétés.
Nos objectifs
Partie prenante et composante de ce mouvement, le CAP et les Nouveaux Cahiers du socialisme se donnent trois grands axes d’intervention :
Certes, il ne s’agit pas de « réinventer la roue ». Les résistances des périodes précédentes nous ont légué un riche héritage qu’il faut valoriser, sans « s’asseoir dessus », et sans non plus ignorer les dimensions historiquement limitées du socialisme du XXe siècle sous ses différentes formes.
Ainsi le Collectif veut contribuer, par une réelle appropriation de la théorie et de la pratique, à l’ensemble des préoccupations qui traversent les mouvements de résistances et de luttes contre le capitalisme.
La dérive vers la droite
Pour renforcer sa domination, le néolibéralisme mine les fondements de la gestion keynésienne qui avait été pendant plus de 50 ans la forme dominante du capitalisme dans nos sociétés. En pratique donc, le néolibéralisme pour achever cette transformation a besoin de détruire les acquis sociaux arrachés de chaude lutte par les mouvements sociaux et syndicaux depuis 50 ans.
Dans cette évolution turbulente, il faut constater que le néolibéralisme a l’ascendant dans nos sociétés capitalistes. Les résultats sont frappants sur le plan politique. Ce qui était traditionnellement la « droite » devient une « ultra droite », agressive, vulgaire, à l’image des Bush, Harper, Sarkosy et de leurs divers projets de « guerre globale » et de « guerre des civilisations ». Mais ce n’est pas tout. Ce qui était le « centre-gauche », la social-démocratie, se recentre à droite dans une posture qu’on peut qualifier de social-libérale. C’est la « troisième voie » (de Tony Blair) et d’autres projets qui font en sorte que la social-démocratie intègre les thématiques fondamentales du néolibéralisme, quitte à lui donner un « visage humain » (« éco-capitalisme », « troisième voie », etc.).
Résistances
Devant tout cela, des mouvements sociaux de toutes sortes, « anciens » comme « nouveaux », expriment un même refus. Travailleurs immigrés aux États-Unis, paysans autochtones du Mexique, altermondialistes de Seattle, étudiant-es en lutte contre la marchandisation de l’éducation au Québec, féministes de la Marche mondiale des femmes, piqueteros d’Argentine, jeunes pacifistes du monde entier, toutes et tous ensemble élaborent un mouvement alternatif complexe, riche, diversifié, duquel ressortent de nouvelles perspectives anti et post capitalistes. Et à travers ces luttes, de nouvelles valeurs, de nouvelles identités, de nouveaux dialogues, qui posent les jalons de ce qui devient une nouvelle culture politique de gauche, pluraliste, critique et autocritique, capable de se dépasser et de créer. Au-delà des revendications pour bloquer les impacts les plus visibles du néolibéralisme, ces mouvements et ces résistances réclament une refonte du pouvoir et de la façon de l’exercer, bref réinventent et redéfinissent une démocratie citoyenne dans toutes les dimensions du terme.
Pour être membre de l’association, vous devez :
- Adhérer à la déclaration de principes du Collectif d’analyse politique.
- Être proposé par un membre du CAP et être accepté par l’assemblée générale.
- Vous engager à respecter les statuts et règlements de l’association.
- Payer votre cotisation requise.
- Démontrer une disponibilité à s’impliquer dans les tâches concrètes de l’association.
Une préoccupation particulière dans le recrutement sera donnée à diversifier le membership, notamment avec davantage de femmes, de jeunes, d’immigrants ou de personnes d’origine immigrante, ainsi que des personnes venant des diverses régions du Québec.
Cotisation annuelle
100 $ Régulière
25 $ Personnes à faible revenu, étudiantEs et sans emploi.
Paiement en ligne via Paypal ou carte de crédit
Paiement postal :
Veuillez libeller votre chèque à l’ordre de :
Collectif d’analyse politique
C.P. 35062 Fleury
Montréal (Québec) H2C 3K4
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cap@cahiersdusocialisme.org