Mercredi 10 août 2016 à 9 h, à l’UQAM au R-M120
Aujourd’hui, les mouvements populaires sont interpellés par plusieurs questions. Comment penser concrètement la société que nous voulons, au-delà des luttes défensives que nous menons ? Comment bâtir un rapport de forces avec le dispositif du pouvoir ? Quelles alliances pourraient construire un réel contre-pouvoir ? Comment articuler réflexion stratégique et action radicale ? Comment tricoter tout cela dans un projet d’égaliberté à la hauteur des attentes et des besoins populaires ? Les organisations qui luttent pour la justice sociale et écologique sont plus que jamais les piliers d’une société civile résistante. Elles se retrouvent au coeur des processus sociaux et politiques et essaient de construire des alternatives en utilisant de nouvelles méthodologies. On construit des réseaux décentralisés. On apprend à produire de nouvelles connaissances dans la jonction entre la théorie et la pratique. On forme de nouvelles et de nouveaux intellectuels œuvrant dans les luttes populaires. On s’efforce de tracer de nouveaux chemins pour la convergence en utilisant des outils aptes à saisir l’intersectionnalité des luttes. On résiste aux assauts venant de l’État et du 1 % qui cherchent à briser l’autonomie des organisations populaires, à les transformer en relais du régime ou en sous-traitants de la gestion de la pauvreté.
Intervenantes
- Marie-José Corriveau (FRAPRU)
- Annie Pourre (Droit au logement/ No Vox, France)
- Walda Katz-Fishman (Forum social É.-U.)
- Denise Jourdain (militante de la communauté innue d’Uashat mak Mani-Utenam).