Cette session aura lieu le samedi 22 mai à 12h30
Le lien Zoom : https://zoom.us/j/98054248835
Avec AHLEM BELHADJ (Tunisie), ARLENE INOUYE (États-Unis), AU LOONG YU (Chine) et
AURÉLIE TROUVÉ (France)
Quelque temps avant la pandémie, une nouvelle énergie révolutionnaire faisait vibrer plusieurs régions du monde : mouvement pour la légalisation de l’avortement en Argentine, lutte pour la démocratie à Hong Kong, Hirak en Algérie, révolution au Soudan, Thawra au Liban, grèves pour l’éducation aux États-Unis… Dans ces mouvements qui ont parfois connu des succès considérables, les femmes ont joué un rôle de premier plan. La population s’est largement mobilisée pour améliorer son sort et tendre vers un avenir démocratique.
Bien que le rythme de la mobilisation ait ralenti à cause du coronavirus, le désir d’un monde meilleur n’attend que le moment propice pour s’exprimer avec force. Après la crise, on peut s’attendre à un regain des luttes locales et internationales. Comment faire pour que des luttes locales se rejoignent en un vaste mouvement pour le changement? Comment faire pour que des alliances se tissent entre les organisations féministes, les groupes écologistes, les syndicats, les groupes antiracistes et ceux dédiés à l’anti-impérialisme? Quelles sont les stratégies les plus efficaces pour créer un véritable front commun contre toutes les formes d’oppression?