Vous trouverez l’horaire de La Grande transition au complet ici : https://lagrandetransition.net/horaire/.
Parmi les sessions où les NCS sont impliquées, plusieurs méritent votre attention.
Amérique latine : Contre-pouvoirs, stratégies, solidarités.
L’Amérique latine demeure un grand laboratoire où se redéfinissent les enjeux des luttes anticapitalistes, anti-impérialistes et anticoloniales. Le surgissement du mouvement des femmes (Argentine et au Chili) secoue l’édifice du pouvoir capitaliste-patriarcal. Les mobilisations autochtones et paysannes (en Bolivie, en Équateur, au Brésil) remettent en question le capitalisme extractiviste. Les gauches tentent de réarticuler mouvements et luttes dans des processus de recomposition du politique (le mouvement pour la constituante au Chili), alors que le capitalisme en Amérique latine est plongé dans une vaste « crise des crises », affectant l’économie et la gouvernance, aggravée par la crise de la pandémie et la détérioration dramatique au niveau environnemental et climatique. Les discussions alimentées par des camarades du Brésil, d’Argentine, du Chili, du Venezuela, de France et du Québec aborderont des questions centrales : Comment les mouvements populaires entendent-ils relancer leurs luttes? Quelles sont les stratégies pour construire des blocs contre-hégémoniques aptes à réaliser la convergence entre les classes populaires en tenant compte des grandes mobilisations en cours du côté des autochtones, des paysans, des femmes, des jeunes? Et comment peut-on redéployer les solidarités altermondialistes et internationalistes? (samedi le 22 mai à 10h)
Les mobilisations populaires en Haïti et la solidarité à construire.
qui a connu un séisme dévastateur le 12 janvier 2010. Depuis, le Core groupe renouvelle le mandat pour « bandit légal » Jovenel Moise. C’est une décennie de péripéties pour le peuple haïtien qui ne cesse de se soulever et se mobiliser contre ce régime caractérisé par la corruption, le pillage, le vol, le viol, la destruction des institutions, la gansterisation du pays. Les mouvements populaires continuent à lutter au prix du sang et de la vie. Les organisations de divers secteurs de la société haïtienne ne cessent de solliciter la solidarité des peuples et des organisations progressistes du monde entier afin de parvenir à renverser le régime dictatorial et de rétablir une démocratie qui priorise les droits fondamentaux du peuple et assure le droit à l’autodétermination et la souveraineté populaire. Des témoins en première ligne de Port-au-Prince seront au rendez-vous avec des camarades haïtiens-québécois et québécois qui tentent de relancer le mouvement de solidarité avec le peuple haïtien. (samedi le 22 mai à 19h30)
L’écosocialisme : une stratégie politique pour le 21è siècle?
Le 27 septembre 2019, un demi-million de personnes sont descendues dans les rues de Montréal pour exiger des gouvernements une action énergique afin de combattre les changements climatiques. C’est une des plus forte mobilisation sociale de l’histoire du Québec. Au fil de cette mobilisation, le mouvement écologiste a avancé des revendications qui se regroupent autour du grand thème de l’absolue nécessité d’une transition écologique et sociale comme réponse à l’urgence climatique. Comment gagner cette transition? Est-ce par le lobbyisme auprès des gouvernements et des grandes entreprises ou bien par la mobilisation sociale? Comment accroitre l’impact du mouvement auprès des classes populaires? Comment le lier aux grandes luttes contre le racisme et pour la décolonisation? Quel rôle devrait jouer la propriété publique et démocratique dans la transition? Comment faire en sorte que la transition ne sert pas à faire du « greenwashing » mais ouvre la porte à une sortie du système actuel, le vrai responsable de la dégradation environnementale? En quoi l’écosocialisme pourrait être une réponse à la double crise environnementale et sociale du capitalisme? (samedi le 22 mai à 10h)
La décroissance : un état des lieux. Voilà bientôt vingt ans que l’appel explicite à une « décroissance soutenable » a été lancé dans le débat politique, et dix ans qu’a été publié au Québec « Décroissance versus développement durable » (Écosociété). Cette table ronde sera l’occasion d’esquisser un bilan des apports et des limites de la décroissance comme mouvement social et politique dans la perspective d’une sortie du capitalisme, dans le but d’identifier les stratégies à privilégier pour les objecteurs de croissance dans les années qui viennent. (samedi 22 mai à 15h30).
Les enjeux de l’altermondialisme aujourd’hui.
La conjoncture politique a beaucoup changé ces dernières années, ce qui ne manque pas d’interroger le présent et le futur des luttes altermondialistes dans le Nord global comme dans les Suds. Parmi les changements notables, on peut citer, d’une part, l’émergence de gouvernement de droite radicale un peu partout dans le monde, ainsi que le repli des partis politiques sur les frontières nationales, comme en témoigne le nationalisme qui accompagne l’actuelle course aux vaccins. D’autre part, on constate l’affirmation de nouvelles revendications antisexistes, décoloniales et antiracistes et la montée en puissance des luttes pour la justice environnementale. Comment articuler les luttes pour une meilleure répartition de la richesse, avec l’ensemble les luttes pour une transition environnementale et sociale? Quelles sont les nouvelles lignes d’alliance des mouvements sociaux en temps de COVID et dans l’après-COVID. (dimanche 23 mai, 9h30)