Il s’agit là d’un ouvrage aussi important que passionnant. Les conclusions politiques laissent parfois un peu à désirer, mais la démarche sociologique est de premier plan. Et puis, disposer d’un point de vue d’outre-Rhin, en la matière, permet de réfléchir à partir d’autres référents, d’autres hiérarchies aussi.
Ce livre répond brillamment à la question cruciale : pourquoi fait-on la guerre aujourd’hui, et qui la fait ? L’auteur articule, de manière puissante et subtile, les questions écologiques, les problèmes de libertés individuelles et collectives, et la responsabilité historique de la violence impérialiste.
Autant s’en convaincre : les guerres d’aujourd’hui et de demain, par delà la captation de l’eau et de l’air pur, viseront à asservir le plus grand nombre et à asseoir toujours plus la domination du capitalisme transnational.
On sait bien que qui contrôle le passé contrôle le présent et l’avenir. L’idéologie dominante a donc gommé l’histoire meurtrière de l’exploitation, de la colonisation, de l’esclavage pour nous faire croire que l’état des choses, c’est-à-dire un Occident “ naturellement ” dominant, a toujours été et sera toujours. Seulement, le réchauffement climatique, le pompage sans vergogne des énergies fossiles et des autres ressources du sous-sol et du sol sont responsables du déséquilibre grandissant entre les pays industrialisés et les régions les plus pauvres. Pour pérenniser cette injustice, le capitalisme mondialisé s’en prend de moins en moins directement aux États. Il met en branle, selon Welzer, « des entreprises comportant de longs enchaînements d’actions et des acteurs nombreux, la violence étant déléguée, remodelée, invisible. » Les guerres du XXIe siècle sont post-modernes et post-héroïques, au sens où « elles ont l’air d’être menées à contrecœur ». Il est vrai qu’il est devenu de plus en plus difficile d’annoncer fièrement que l’on va anéantir un peuple.
L’auteur analyse longuement comment l’Occident délègue sa violence meurtrière « à des entreprises de sécurité et de violence privée ou, pour la protection des frontières, en repoussant celles-ci vers l’extérieur, dans des pays économiquement et politiquement dépendants. » Il cultive également l’art d’anticiper : le coupable est nommé avant même qu’il ait pu agir, qu’il s’agisse d’un président irakien ou d’un citoyen lambda londonien (ou parisien) piégé dans l’entrelacs d’un réseau toujours plus serré de caméras de surveillance. Ainsi, en 2010, la France comptera 1 million de ces caméras, avec l’assentiment de la majorité de la population.
Grâce au 11 septembre 2001, la classe dirigeante étatsunienne s’est lancée dans la « guerre contre le terrorisme ». L’auteur explique longuement ce que cela signifie. La particularité de cette guerre est qu’elle n’a pas de destinataire, « le “ terrorisme ” n’étant pas un sujet mais, au mieux, un phénomène social, ou tout simplement une figure de rhétorique. » Certes, il existe des individus ou des groupes usant de méthodes terroristes, fort peu dispendieuses au demeurant. L’attentat contre le World Trade Center a coûté environ 500000 dollars et a causé plusieurs milliards de dollars de dégâts. Le dernier attentat manqué par le militant islamiste nigérian Oumar Farouk Abdoulmoutallab (si tant est que cet attentat n’ait pas été une manipulation de plus des services secrets étatsuniens) est, par ailleurs, la confirmation d’une tendance lourde : les terroristes islamistes ne proviennent pas de pays islamistes mais des pays occidentaux. Ils sont intégrés, instruits et leurs familles ne sont pas particulièrement religieuses. À l’inverse des militants extrémistes des années soixante-dix qui ciblaient leurs victimes (un magistrat, un chef d’entreprise, des sportifs de haut niveau), ils visent à faire du chiffre en s’en prenant à des gares ferroviaires, des marchés, des tours. Suscitant des effets psychologiques considérables, ces attentats permettent aux autorités des pays démocratiques d’imposer des mesures de sécurité bafouant le droit : tortures de prisonniers, camps jouissant de l’exterritorialité, centres d’interrogatoires clandestins situés dans des pays “ amis ”, arrestations illégales, détentions préventives de milliers d’individus. Le cercle devient alors vraiment vicieux : une société ayant sombré dans la hantise et la pratique de la terreur renforce le terrorisme international. Welzer craint que cette dialectique soit l’une des caractéristiques dominantes du XXIe siècle. Pour l’auteur, la guerre contre le terrorisme est une guerre de conviction, sans que les antagonistes concluent jamais la paix. Le problème est que ces conflits influent gravement sur nos cadres référentiels, avec, par exemple, ces fondamentalismes en miroir, comme on le voit aux États-Unis où, sous couvert de débats pseudo-scientifiques sur le créationnisme ou la théorie de l’évolution, se propage un christianisme virulent, jusqu’en Europe (un Sarkozy se signe en public et donne la prééminence à l’enseignement de l’Église sur l’enseignement républicain).
La lutte contre le “terrorisme” et son pendant, la “sécurité”, renforcent le capitalisme.
L’auteur nous dit qu’en 2006 les pouvoirs publics étatsuniens ont dépensé 545 dollars par foyer pour “ protéger ” les citoyens par le biais de 100000 contrats signés avec des entreprises privées. Ces sociétés, et le gouvernement, œuvrent donc dans les coulisses de la politique, en marge de la démocratie. En Europe, Frontex, l’agence pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières des États membre de l’UE, avec son statut extraparlementaire et ses missions régaliennes, n’empêche en rien les migrations dues à la misère, aux régimes dictatoriaux et, plus récemment, au changement climatique.
La mondialisation capitaliste a permis aux grandes entreprises, aux fonds d’investissement et de couverture (hedgefunds) de s’émanciper du contrôle des États-nations. Elle s’est constituée et se renforce chaque jour davantage de manière transnationale en imposant à tous ce modèle d’action, cette manière de se situer dans le monde : le PDG d’une marque automobile, l’informaticien spécialisé, l’ouvrier immigré clandestin, tous représentent de façon on ne peut plus disparate « l’asymétrie mondialisée des champs d’activités et des possibilités de revenus ».
Les conflits dominants du XXIe siècle seront donc, écrit l’auteur, « des conflits mondiaux de classes, des conflits mondiaux de convictions et des conflits mondiaux autour des ressources. Et comme il n’existe pour l’instant ni acteurs transnationaux particulièrement efficaces, ni un monopole interétatique de la violence, il n’y a actuellement guère de possibilités de réguler ces conflits à la fois anciens et nouveaux. »
Dès 1995, on estimait à 25 millions les réfugiés écologiques, contre 22 millions de réfugiés politiques. Pour éliminer l’Autre, on a toujours su créer des métaphores : les Juifs étant considérés comme des parasites nuisibles au sens biologique par les Nazis, on les tuait en utilisant logiquement un pesticide, le Zyklon B. Au Rouanda, on a massacré comme on se débarrasse de mauvaises herbes, « couper » étant synonyme de tuer (sous les sabots du cheval d’Attila, l’herbe ne repoussait pas non plus). Une des causes du génocide rouandais fut la surpopulation. On a encore en mémoire le fantasme nazi du Lebensraum, avec sa nécessité d’exterminer pour donner plus de place aux Allemands. L’auteur nous rappelle que, bien qu’on ait pu pousser le principe de solution rationnelle des problèmes au point de faire apparaître comme logique la créations d’usines à exterminer, cela n’était pas prévu ni dans les théories de la modernité ni dans la conscience des gens qui y vivaient.
La guerre du Darfour restera peut-être la première guerre climatique, entre les paysans sédentaires “ africains ” et les nomades éleveurs “ arabes ”. Des conflits existaient entre eux depuis 70 ans. Ils ont été accrus par l’érosion des sols et l’accroissement continu du cheptel. Des changements climatiques déclenchèrent le conflit. Le manque de pluie (la grande sécheresse des années soixante-dix) eut pour conséquence que les régions du Nord devinrent impropres à l’élevage et que les éleveurs furent poussés vers le Sud, se transformant pour la première fois en nomades à part entière. Les populations furent directement touchées. Point de versements compensatoires pour elles du fait de la désertification. Ces vingt dernières années, les guerres en Afrique ont coûté au continent l’équivalent des aides au développement.
En Afghanistan, l’état de guerre qui perdure implique le risque que 80% du pays pourraient être touchés par l’érosion des sols. 70% des forêts ont disparu, 50% des terres agricoles ne sont plus cultivées. Et l’on sait que, 30 ans après la guerre du Vietnam, les forêts ne sont pas reconstituées et que la biodiversité est durablement altérée.
Ailleurs, la salinisation réduit les surfaces cultivées. Des eaux qui constituaient des frontières naturelles sont asséchées, ce qui entraîne des risques de guerre. Un conflit couve depuis longtemps entre l’Afghanistan et l’Iran, dû à ce que les Talibans, en 1998, ont fermé les vannes d’un barrage sur le fleuve Hilmand, privant ainsi d’eau la zone lacustre de Hamoun en Iran. On connaît mieux le cas du Jourdain qui n’apporte plus d’eau jusqu’à la Jordanie qui lui doit son nom. Israël se sert de l’eau pour asservir les peuples qui l’entourent.
Dans un autre registre, les marchés internationaux de matières premières et les infrastructures d’approvisionnement – surtout les gazoducs – constituent un terrain très sensible d’“ insécurité globalisées ”.
La fonte des glaces polaires est le prodrome de violences à venir. Les gigantesques gisements de matières premières dont on connaît l’existence sous les glaces seront bientôt accessibles et le droit de les exploiter fait depuis longtemps l’objet de contestations. Le Royaume-Uni a revendiqué un millions de kilomètres carrés de l’Antarctique, ce qui déplaît souverainement à l’Argentine et le Chili.
Les conséquences du changement climatique, des catastrophes naturelles, sont imprévisibles car ils sont, selon la classification de l’auteur, des phénomènes “ écosociaux ”. Souvenons-nous que la chute de la dictature de Somoza fit suite à un tremblement de terre, ou que des hivers glaciaux qui empêchaient les récoltes et des hivers trop doux qui firent pourrir le blé sur pied furent l’une des causes de la Révolution française. Plus récemment, des Africains ont été chassés par des constructions, voire de simples projets de barrages ; ou bien ils ont fui des guerres civiles pour atterrir dans des camps ou des cités gigantesques comme Lagos. D’autres réfugiés choisissent le détroit de Gibraltar, dont la traversée ne fait que 13 kilomètres de large. Plusieurs milliers de personnes s’y sont noyées.
Face à ces problèmes plus ou moins visibles, la classe dominante mondiale a déployé une parade idéologique et pratique qui, si elle est efficace de son point de vue, ne résoudra rien : le développement durable. Comment en est-elle arrivée à ce choix ?
En partant du fait, explique l’auteur, qu’il y a “ nous ” et “ eux ”. Le discours dominant environnementaliste se gargarise du “ nous ” : nous sommes confrontés à tel échéance, « we are the world ». Ce « nous » est censé représenter l’humanité, mais l’humanité n’est pas un acteur, c’est une abstraction. Il n’y a pas de “ nous ” socialement concrétisable entre le bobo parisien qui travaille dans la publicité et se rend au bureau à vélo et la caissière banlieusarde en CDD qui doit s’infliger trois heures de voiture par jour pour aller à son travail et en revenir. Malgré tout, “ nous ” avons pris conscience des problèmes, “ nous ” allons les régler pour notre confort et notre profit, même si cela doit créer d’autres problèmes pour “ eux ”.
Depuis 1945, 90% des guerres (plus de 200) se sont déroulées hors de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Ceci a favorisé la vision occidentale selon laquelle les guerres sont avant tout un problème d’autres sociétés, en particulier de celles qui, en matière de forme étatique, n’ont pas encore atteint le niveau des pays de l’OCDE. Mais rien ne dit que les autres pays pourront tous adopter le modèle et le processus de développement de l’OCDE : à échelle historique, ce processus n’a que 250 ans (l’être humain en société 40000) et s’il s’achève un jour prochain, ce ne sera pas la fin de l’histoire.
On a tendance à voir ce que font “les autres” (souvenons-nous de Samuel Huntington et de son concept du « choc des civilisations »), mais, souligne l’auteur, « non le rôle que nous jouons dans ce contexte d’actions que les civilisations forment ensemble et dont elles vivent les conflits en commun ». Si l’on a grandi dans un monde où il n’y a jamais eu de guerre, où jamais les infrastructures n’ont été détruites par un séisme, où jamais n’a sévi la famine, on considérera la violence de masses, le chaos, la pauvreté comme des problèmes prévus pour d’autres. Pour Welzer, les cadres référentiels constitués lors de phases de relatives stabilité ne sont pas à l’épreuve des crises ou des catastrophes, mais tout au plus des petites irrégularités comme une forêt qui brûle ou une rivière qui déborde. C’est pourquoi, dans de telles régions, la moindre crue sera « la crue du siècle ». Après la catastrophe de Tchernobyl, on a vérifié que les gens manifestaient d’autant moins d’inquiétude par rapport au nucléaire qu’ils vivaient près d’une centrale. Et puis il y a les retombées économiques… Les changements environnementaux sociaux et physiques ne sont pas perçus dans l’absolu, mais toujours seulement de façon relative à un propre point d’observation donné. Le jour de la prise de la Bastille, Louis XVI nota dans son Journal : « Rien ». Il exprimait simplement son regret qu’en ce 14 juillet qui fit trembler le monde, il était revenu bredouille de la chasse.
L’ordre peut très vite s’écrouler, y compris dans les démocraties, du fait de changements environnementaux brutaux, comme on l’a vu en Grèce avec les incendies des forêts. Lorsqu’on constate la vitesse avec laquelle se sont déroulés les processus ethniques en Yougoslavie (l’auteur souligne que la modernisation et la violence de masse sont étroitement liés, que les purifications ethniques peuvent être concomitantes de processus de démocratisation), lorsqu’on note dans quel délai incroyablement bref la société allemande s’est nazifiée, on se rend compte combien est ténue l’hypothèse d’une stabilité des sociétés modernes. La catastrophe sociale de l’Île de Pâques, à propos de laquelle on se perd toujours en conjectures, n’a pas commencé lorsque le dernier arbre fut abattu sur l’île. L’extermination des Juifs n’a pas commencé avec la construction d’Auschwitz.
N’en déplaise à Claude Allègre, le réchauffement climatique n’est pas un mythe, même s’il faisait plus chaud au Groenland en 1400 qu’en 1850. Typhons et ouragans seront de plus en plus fréquents et en des endroits de plus en plus inhabituels. Les populations les plus durement frappées sont et seront celles qui ont jusqu’ici émis le moins de gaz à effet de serre, alors que les plus grands pollueurs seront probablement ceux qui pâtiront le moins des conséquences. Alors que le nord de l’Europe pourra profiter de nouvelles possibilités de culture (fruits, vignes), les régions méditerranéennes seront de plus en plus touchées par la sécheresse et la pénurie d’eau.
Que propose les tenants du “ capitalisme vert ” ?
Ils suggèrent de mettre dans l’essence de plus en plus de carburants d’origine végétale afin de retarder le moment où le pétrole sera épuisé. Des forêts pluviales seront abattues pour faire place à des champs d’oléagineux. C’est déjà le cas dans de nombreux pays d’Amérique du Sud ou d’Asie, et cela va souvent de pair avec la captation violente des terres et avec l’expulsion de la population autochtone. Pendant ce temps, le capitalisme vert veut nous faire croire que les changements sociaux commencent dans les petites choses, les changements de comportement, ce qui permet d’exempter d’obligations les acteurs corporatifs et politiques. Tout le monde peut faire quelque chose, dès sa prochaine lessive.
Or le salut ne se trouve que dans des politiques concertées et démocratiques. L’auteur donne quelques exemples. La Norvège utilise la manne de son pétrole en investissant dans des équipements à long terme, ce qui permettra aux générations suivantes d’atteindre le haut niveau de vie actuel et de profiter des prestations sociales de l’État. La Suisse, malgré son relief montagneux, présente aujourd’hui le réseau de transports publics le plus dense du monde. Chaque Suisse fait en moyenne 47 trajets en chemin de fer par an, contre 14 pour les autres Européens. Deux vrais exemples d’identité nationale… Le capitalisme mondialisé est, quant à lui, dénué de sens et produit un monde vide de sens. La bêtise de ceux qui veulent à tout prix prendre le train du libéralisme, même teinté de vert, ne leur permet pas de comprendre que, comme disait Einstein, les problèmes ne peuvent être résolus avec les modèles de pensée qui ont conduit à eux.
Les fonds de placement étiquetés “ développement durable ” usent de l’argument selon lequel les entreprises actives dans ce domaine se développeront mieux que l’ensemble du marché. Les investisseurs privés peuvent, avec ces fonds, non seulement profiter du réchauffement climatique, mais avoir en même temps la bonne conscience de faire quelque chose contre lui.
La catastrophe de la Nouvelle-Orléans en 2005, rappelle l’auteur, avait été décrite dans la revue Scientific American en octobre 2001. Le chamboulement humain créé par Katrina permit à la gouverneuse de la Louisianne Kathleen Blanco d’instaurer le droit martial et de donner instruction à la garde nationale de tirer sur les pillards. C’est de cette catastrophe que date le concept de réfugié climatique : 250000 anciens habitants de la Nouvelle-Orléans n’y sont pas retournés (surtout des Noirs, des pauvres). Katrina, ou les conséquences d’une catastrophe moins naturelles qu’on l’a dit sur la démographie et la structure sociale d’une grande ville.
Mais, explique Welzer, le concept de catastrophe naturelle est un raccourci sémantique abusif : « la nature n’est pas un sujet, elle n’est pas susceptible de vivre des catastrophes, elle peut tout au plus causer des événements catastrophiques pour les humains, ayant donc des conséquences sociales parce que déjouant leurs attentes et excédant leurs capacités de réaction. Dans la catastrophe apparaît non l’état exceptionnel d’une société, mais seulement une dimension, d’habitude cachée au quotidien, de son existence. Sur cette base, il ne faudrait pas étudier uniquement ce qui cimente les sociétés, mais aussi ce qui les fait exploser. »
Qu’on se le tienne pour dit : l’évolution du climat va entraîner une accumulation de catastrophes sociales qui produiront des états ou des modèles sociaux, temporaires ou durables, sur lesquels on ne sait rien, faute de s’y être jusqu’ici suffisamment intéressé. Le problème est que « les études qui traitent des catastrophes naturelles ressortissent aux sciences de la nature, tandis que c’est le silence du côté des sciences humaines et sociales, comme si n’entraient pas dans leurs compétences des phénomènes comme l’implosion des sociétés, les conflits autour des ressources, les migrations massives, les insécurités, les angoisses, les radicalisations, les économies de guerre et de violence. »
Bernard Gensane
Harald Welzer. Les Guerres du climat. Pourquoi on tue au XXIe siècle (traduit de l’allemand par Bernard Lortholary). Paris : Gallimard, 2009.
ISBN-10 : 2070123405
ISBN-13 : 978-2070123407