Il y a trente-cinq ans, l’écrivain uruguayen, Eduardo Galeano, publiait Les veines ouvertes de l’Amérique Latine [1], ouvrage percutant, dont le titre seul résume la grande tragédie des peuples du continent ibérique. Ce livre, traduit dans plusieurs langues et publié à plusieurs millions d’exemplaires, retrace l’histoire des peuples de ce « sous-continent », dont les luttes pour la liberté, la dignité, la souveraineté se renouvellent sans cesse, et, cela, malgré les génocides et les massacres.
Galéano nous dit avoir écrit ce livre pour « converser avec chacun » avec l’intention de divulguer certains faits que l’histoire officielle, racontée par les vainqueurs, cache ou déforme » (p.363). L’histoire officielle jouit jusqu’à présent d’une certaine pérennité, mais ces faits cachés ou déformés « sortent maintenant au grand jour », sautent aux yeux et s’imposent comme une évidence : « l’Amérique Latine a été l’objet depuis plus de cinq cents ans d’un pillage systématique » depuis la découverte jusqu’à nos jours, tout s’y est toujours transformé en capital européen ou, plus tard nord-américain » Tout : la terre, ses fruits et ses profondeurs riches en minerais, les hommes et leur capacité de travail et de consommation, toutes les ressources naturelles et humaines. Les modes de production et les structures sociales de chaque pays ont été successivement déterminés de l’extérieur en vue de leur incorporation à l’engrenage universel du capitalisme » (p.10).
Certes, il faut éviter les formules toutes faites et ne pas tomber dans une analyse simpliste qui tend à vider les pays latino-américains de leur spécificité et les considérer comme un bloc homogène, indifférencié. Toutefois, la réalité de ces peuples relève d’une constance qui se traduit sur le plan économique par l’incapacité chronique de sortir du sous-développement, de satisfaire les besoins élémentaires de la grande majorité, et cela malgré que certains pays (en particulier le Mexique, L’Argentine, le Brésil) disposent d’immenses richesses naturelles et de main-d’œuvre qualifiée.
L’histoire récente de l’Amérique latine fourmille d’exemples et de statistiques qui illustrent clairement cette apparente impossibilité de créer un système socio-économique qui puisse satisfaire aux besoins des populations et même de garantir sa propre reproduction. En 1978, « une étude de l’Organisation Mondiale du Travail signalait » qu’en Amérique latine plus de cent dix millions de personnes vivent dans des conditions de pauvreté grave » 42% des Brésiliens, 43% des Colombiens, 49% des Honduriens, 31% des Mexicains, 45% des Péruviens, 29% des Chiliens et 35% des Equatoriens perçoivent des revenus inférieurs au prix de l’alimentation équilibrée minimale »(Les veines ouvertes, postface de l’édition de 1981).
Qu’en est-il aujourd’hui ? Selon une étude publiée par la Banque Mondiale (rapport annuel 2004), sur les 400 millions d’habitants que compte l’Amérique latine, plus de 50% vivent dans la pauvreté, 226 millions vivent avec moins de deux dollars par jour, un tiers des enfants ont faim, et chaque année 190 000 d’entre eux meurent de maladies liées à la malnutrition.
Pour Emir Sader, professeur de sociologie à l’université d’Etat de Rio de Janeiro (UERJ), ces faits récents constituent « le bilan synthétique de l’application, durant ces deux dernières décennies, des politiques libérales dans ce continent [2] ». Ces politiques libérales imposées par le FMI avaient pour objectif de faire diminuer la pauvreté en relançant la croissance, mais, comme ce fut le cas du Mexique au début des années 80 [3], croissance économique ne signifie pas nécessairement développement économique : ce dernier nécessite avant tout une certaine répartition des richesses et des conditions de travail (juridiques et matérielles) sans lesquelles les forces productives ne puissent se reproduire de façon décente et efficace.
Problématique
Or, (il est important de le répéter) le véritable enjeu pour les peuples de l’Amérique latine et la plupart des peuples du « tiers monde » est bel et bien les questions de la répartition des richesses et de la justice sociale. Ces questions sont d’autant plus importantes que l’Amérique latine se trouve à un moment historique où tout son avenir semble dépendre du choix fondamental de se remettre en question, de se prendre en main, c’est-à -dire avant tout redéfinir sa place et sa fonction sur la scène internationale.
Bien entendu, les problèmes internes restent déterminants, car on ne peut commencer à élaborer une politique économique visant à satisfaire les besoins fondamentaux des populations, sans poser du même coup le problème des structures sociales qui ont historiquement reproduit la misère, l’exploitation et l’exclusion
Toutefois, pour comprendre ces structures internes, il est nécessaire de prendre en compte les mécanismes de la domination étrangère, le colonialisme d’abord et l’impérialisme ensuite, car elles y sont liées de manière structurelle, comme l’ont montré depuis longtemps déjà plusieurs analystes, en particulier André Gunder Frank. La réalité du « sous-développement » de l’Amérique latine ne renvoie pas, écrit Frank, à la réalité d’une Europe pré-capitaliste, laquelle était à cette époque non-développée et non pas sous-développée.
Le « sous-développement n’est pas le résultat de la survivance d’institutions archaïques et de manque de capitaux dans des régions restées isolées du courant historique mondial. Au contraire, le sous-développement fut et est encore généré par le même processus historique qui a du même coup généré le développement économique : le développement du capitalisme lui-même [4] ».
Si en Amérique latine et par extension dans tous les pays « sous-développés », la perception des problèmes économiques est liée à une compréhension « étapiste » de l’histoire [5], compréhension selon laquelle les pays du « tiers monde » sont des pays « attardés » qui doivent « rattraper » les pays « avancés » de l’Europe et de l’Amérique du Nord (excluant le Mexique), c’est pour masquer le fait que dans le cadre du capitalisme mondial les phénomènes du développement et du sous-développement économiques sont en réalité consubstantiels, qu’il ne s’agit pas de deux phénomènes isolés.
Or, si le problème du sous-développement des pays du Sud est historiquement lié à l’expansion du capitalisme et si ces pays constituent véritablement la périphérie des pays industrialisés (périphérie dans le sens qu’ils servent les intérêts du centre que forment les pays industrialisés), alors la compréhension des problèmes structurels de ces pays passe avant tout par l’analyse des formes historiques de la domination étrangère. Plusieurs études ont été faites à ce sujet [6] et il serait inopportun ici d’en rappeler toutes les thèses ; néanmoins aujourd’hui ce qui semble de plus en plus évident pour les peuples du Sud, c’est que depuis plus de cinquante ans, tous les programmes proposés par les pays industrialisés pour les « sortir du sous-développement » (aide bilatérale, investissements, programmes d’ajustement structurel, etc.) ont tous échoués dans la plupart des pays visés, et qu’il en résulte un renforcement de la dépendance et de la structure qui reproduit la pauvreté et l’exclusion.
Penser sa propre réalité
Aujourd’hui plus que jamais, il est devenu essentiel pour les peuples du tiers monde de comprendre leur propre réalité, d’en débattre à travers leurs propres organisations et d’avoir le courage de prendre les solutions qui s’y imposent. Comme on le sait, la domination étrangère n’est pas seulement économique, elle est aussi idéologique, et il convient de comprendre non seulement les formes historiques de celle-ci, mais également les efforts déployés pour combattre l’aliénation culturelle et de produire « une pensée pour soi » capable de rendre compte de sa propre réalité.
En Amérique latine, au cours du XIXe siècle, comme dans beaucoup de pays qui ont été colonisés, les intellectuels des nouvelles classes dirigeantes s’adonnent à un mimétisme quasi caricatural en reproduisant de façon éclectique les idées à la mode en Europe, particulièrement le positivisme (surtout dans sa déviance scientiste), sans chercher à les adapter à leur propre réalité : il s’agissait pour ces intellectuels d’absorber sans aucune critique les idées européennes de l’époque, malgré une certaine volonté de leur part de dépasser la théologie scolastique de l’époque coloniale.
Au cours du XXe, une nette évolution de la philosophie se fait en Amérique latine. La réflexion sur la question de l’identité latino-américaine est entamée par certains intellectuels, notamment le Mexicain Léopoldo Zea (auteur de L’Amérique latine face à son histoire), qui voient dans le métissage une particularité latino-américaine permettant une ouverture sur le monde : « l’Amérique est latine, écrit Zéa, grâce au métissage [ » ] Cette Amérique a rendu possible l’identité de ce type particulier d’être humain grâce auquel Bolivar trouvait ses réponses relatives à l’identité de la région – un type particulier d’être humain ouvert à toutes les expressions humaines, une humanité ouverte et plurielle [7]. »
De cette conception de l’identité latino-américaine, à laquelle d’ailleurs souscrivaient plusieurs intellectuels de renom, parmi lesquels les Mexicains José Vasconcelos, Alfonso Reyes et Antonio Caso, le Dominicain Pedro Urena, le Péruvien Manuel Prada, l’Argentin Manuel Ugarte, etc., s’est construite l’idée d’une seule nation latino-américaine, chère à Bolivar. Mais la question à ce stade reste académique même s’il s’agit, comme l’écrit Zea, « d’assimiler notre histoire et notre expérience, quelle que soit leur apparente négativité, et de là projeter notre propre future [8] ». Pour ces intellectuels la quête de l’identité est avant tout une recherche liée à la « question ontologique » de l’homme latino-américain, celle qui consiste à découvrir sa singularité dans son existence concrète afin d’affirmer son humanité dans le but avoué de développer « une relation horizontale de solidarité avec ses semblables et de renoncer à la relation verticale de la dépendance, qui constitue l’unique problème de la philosophie en Amérique latine [9]. »
Les conflits sociaux qui se développent dans la région au cours du siècle, en particulier ceux qui ont trait à la justice sociale, la réforme agraire, la lutte contre l’impérialisme nord-américain permettent de rendre compte des limites de cette philosophie « indigéniste », d’affirmation de soi. Il ne suffit plus d’affirmer sa singularité ; la lutte contre la dépendance idéologique doit se transformer en une lutte de libération, plus précisément en une philosophie de libération, qui considère « la culture latino-américaine comme une culture oppressée [ » ] et que la tâche essentielle est d’élaborer une pensée qui tient compte des besoins sociaux [10] » ».
Dans les années 70, particulièrement en Argentine, la philosophie de libération se transforme en une philosophie pour la libération qui s’inscrit d’emblée dans la lutte pour les « changements sociaux, la réduction des injustices, la satisfaction des demandes sociales, incluant aussi bien les besoins de base que les transformations structurelles » [11] ».
Ces questions, bien entendu, dépassent le domaine strictement philosophique ; elles sont également déterminantes dans les productions d’œuvres littéraires, théologiques, linguistiques, etc. Tous les mouvements révolutionnaires, toutes les tentatives de réformer l’Etat et d’instituer des changements sociaux (particulièrement par la prise du pouvoir par les élections, comme ce fut le cas, entre autres, pour les gouvernements de Jacobo Arbenz au Guatemala et Salvador Allende au Chili), tout l’effort d’élaborer une théologie (celle de la libération) qui place le « pauvre » au centre de ses préoccupations, le considérant comme un être oppressé et non pas frappé d’une quelconque fatalité, tout cela participe de la grande lutte de transformation des sociétés latino-américaines.
Néanmoins, la complexité de ces sociétés et les différents enjeux des réalités culturelles hétérogènes qui s’y rattachent sont tels que toute approche, préconisant des changements sociaux importants, qui n’en tiendraient pas compte, est vouée à l’échec. Particulièrement, dans les pays où les Indiens représentent une part importante de la population (Bolivie, Pérou, Guatemala, Mexique, Equateur), la question de l’identité devient incontournable, mais elle est abordée cette fois, comme l’écrit Yvon Le Blot, chercheur au CNRS, dans le cadre d’une « contestation culturelle, avec le rejet d’un système de représentation qui enferme l’Indien dans une image négative, l’objective et l’infériorise. [12] » Pour la première fois en Amérique latine, les mouvements indiens, au-delà de leur diversité, prennent part aux luttes de libération avec une double exigence : d’une part, ils rejettent l’idéologie communautariste passéiste et du repli sur soi tout en refusant le mythe du métissage qui est une forme d’intégration par assimilation, et, d’autre part, ils s’écartent de tous mouvements et états révolutionnaires qui tendent à « éliminer les différences culturelles ou de les instrumentaliser [13] »
Depuis les années 90, les mouvements indiens occupent une place importante dans les luttes de revendication et s’articulent de plus en plus, contrairement à ce que pensait la gauche traditionnelle, à des mouvements d’émancipation des masses, comme l’a d’ailleurs remarqué Alvaro Garcia Linera, l’actuel vice-président de la Bolivie [14]. C’est particulièrement dans ce pays que la fusion entre le mouvement de revendication des Indiens – celui qui consiste non seulement à revaloriser la culture et les langues indiennes, mais aussi à mettre en avant la lutte politique pour la prise du pouvoir – et les mouvements sociaux a connu un succès important. Ce qui explique d’ailleurs la montée fulgurante du Mouvement vers le socialisme (MAS) sur la scène politique bolivienne et le succès électoral d’Evo Morales.
Perspectives
Il est évident que les luttes populaires et démocratiques ont remis en question le rôle traditionnel de l’Etat dans certains pays de l’Amérique latine. Non seulement des élections libres et démocratiques sont devenues possibles (et l’espace politique est de plus en plus investi par les forces populaires), mais aussi la prise du pouvoir par certains leaders charismatiques et populaires permet de reposer sur une base concrète la question de la redistribution des richesses et de la justice sociale. Dans certains pays de l’Amérique du sud qui disposent d’énormes ressources naturelles, l’Etat peut y avoir recours pour mettre en place des réformes importantes touchant particulièrement la santé, le logement et l’éducation.
Par contre en Amérique centrale (particulièrement, le Nicaragua, le Salvador, le Guatemala) et les Caraïbes (particulièrement Haïti) la faillite de l’Etat et la déchéance de ses institutions, les faibles ressources naturelles, l’inexistence d’une bourgeoise nationale rendent difficiles sinon impossibles tous projets de réformes profondes. Dans ces pays, la crise est telle que tous les problèmes d’ordre conjoncturel renvoient à des problèmes historiques profonds, structurels, et dont la solution passerait par une remise en question radicale de l’ordre économique et social. Mais la déstructuration de la société civile, la faiblesse et l’inorganisation des mouvements ouvriers et paysans, la misère endémique, la criminalisation incontrôlée de la société entravent sérieusement le développement d’un mouvement populaire structuré qui puissent concrétiser, par l’instauration d’un Etat populaire et le développement des luttes sociales, des changements réels.
C’est cette réalité qui constitue surtout la spécificité des pays les plus pauvres de l’Amérique centrale et des Caraïbes. Cette spécificité n’est certes pas une fatalité : les luttes populaires même faibles et inorganisées restent possibles et importantes. Mais il est aussi important de développer entre les peuples latino-américains des liens de solidarité, lesquels commencent d’ailleurs à voir le jour au niveau des Etats sur l’initiative notamment des gouvernements de Cuba et du Venezuela, en particulier à travers le projet ALBA (Alternative bolivarienne pour l’Amérique latine et les Caraïbes), projet qui propose de « compenser les asymétries existantes entre les pays de l’hémisphère » corriger les disparités » [et accorder] la priorité à l’intégration latino-américaine et à la négociation en blocs sous-régionaux en cherchant à identifier non seulement des espaces d’intérêt commercial, mais aussi des points forts et des faiblesses pour construire des alliances sociales et culturelles [15]. »
On saura à l’avenir si un tel projet est fiable, néanmoins les obstacles auxquels il fait face sont de taille : d’une part, les Etats-Unis cherche toujours à mettre en œuvre la stratégie de la Zone de libre-échange des Amériques (ALCA), programme qui lui permettra d’avoir accès plus facilement aux matières premières, aux ressources naturelles et à la main d’œuvre bon marché de l’Amérique latine ; d’autre part, l’énorme disparité du point de vue économique [16] existant entre certains pays latino-américain peut favoriser le développement du phénomène du « sous-impérialisme », phénomène qui commence d’ailleurs à se concrétiser considérant particulièrement le rôle du Brésil, la plus puissante nation du sous-continent, qui manifeste des tendances hégémoniques [17].
Cependant, on sent à travers les luttes multiformes se dessiner un autre horizon pour l’Amérique latine, horizon qui sera l’œuvre de millions d’hommes et de femmes qui auront compris le message de José Marti : « Nous ne pouvons plus désormais être ce peuple de feuilles, qui vit dans les nuages, la cime chargée de fleurs, craquant ou bruissant selon qu’il est caressé par les fantaisies de la lumière, ou qu’il est fouetté et saccagé par les tempêtes ; les arbres doivent former les rangs, pour barrer la route au géant des sept lieux ! C’est l’heure de l’appel, et de la marche à l’unisson, et il nous faut avancer en formation serrée, comme les filons d’argent au cœur des Andes. »
Plublié sur AlterPresse le 7 septembre 2006
[1] Galeano, Eduardo, Les veines ouvertes de l’Amérique Latine, Librairie Plon, 1981
[2] Sader, Emir, L’héritage libéral en Amérique latine, dans www.alencontre.org, 20juillet 2004
[3] Le Mexique connut une croissance de 6% en 1980 (BM, rapport annuel), mais cette même année la moitié de sa population « ne possédait rien, ne mangeait pas suffisamment, et 19 millions (sur 35millions) de Mexicains souffrent gravement de la faim » voir : Dumont, René et Mottin, Marie-France, Le mal-développement en Amérique latine, Editions du Seuil, 1981
[4] Frank, André Gunder, Capitalism and Underdeloppement in Latin America, New York, Monthly Review Press, 1967 (Traduction libre)
[5] L’économiste Walt Whitman Rostow a systématisé la théorie de la croissance par étape. Voir : the stage of economic grow. A non communist Manifesto, 1960 (traduction française, Seuil, Paris 1963)
[6] Pour une analyse approfondie des formations sociales du capitalisme périphériques, lire :Amin, Samir, L’accumulation à l’échelle mondiale, Critique de la théorie du sous-développement, Anthropos, Paris 1970, Le développement inégal, essai sur les formations du capitalisme périphérique, les Editions de Minuit, 1973 ou encore Impérialisme et sous-développement en Afrique, Anthropos 1988
[7] Leopoldo Zea, Identity : a latin american philosophical problem in The philosophical forum, Fall-Winter 1988-89 (traduction libre)
[8] Ibid.
[9] Ibid.
[10] Cerrutti-Guldberg, Actual situation and perspectives of latin american philosophy for liberation, in The philosophical forum, Fall-Winter 1988-89 (traduction libre)
[11] Ibid.
[12] Le Bot, Yvon, Le renversement historique de la question indienne en Amérique latine, dans Amérique latine : Histoire et Mémoire, Les Cahiers ALHIM, novembre 2004.
[13] Ibid.
[14] Alvaro Garcia Linera : « Nous ne pensons pas au socialisme mais à une révolution démocratique décolonisatrice profonde » www.risal.collectifs.net , 12 juin 2006
[15] Marcello Colussi, L’ALBA : une alternative réelle pour l’Amérique latine, www.risal.collectifs.net , 17 mai 2005
[16] Dans le cas d’Haïti et de la République dominicaine, lire Yves Michel Thomas, Relations haïtiano-dominicaines : trois éléments de structuration, dans Alterpresse, 30 mars 2006
[17] Raul Zibechi, Le Brésil et le difficile chemin vers le multilatéralisme, www.risal.collectifs.net , 5mai 2006