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Entre national-populisme et néofascisme – État des lieux de l’extrême droite au Québec en 2019

Entre national-populisme et néofascisme

État des lieux de l’extrême droite au Québec en 20191

Collectif Montréal Antifasciste

Définitions et traits caractéristiques

Originellement constitué à partir de différentes expériences militantes visant à confronter des manifestations d’extrême droite à Montréal, le collectif Montréal Antifasciste s’est principalement attaché au cours des deux dernières années à documenter et à révéler au grand jour les différents mouvements et organisations qui mettent de l’avant des croyances et des politiques d’exclusion plus radicales que ce que proposent généralement les programmes de la droite « classique »2.

Nous avons déterminé que les croyances fondamentales de l’extrême droite québécoise sont :

  • l’islamophobie;
  • l’opposition à un « système global » défini en termes simplistes et étroitement identifié aux partis libéraux fédéral et provinciaux (personnifiés pour plusieurs par Justin Trudeau, qui est universellement honni, diabolisé, ridiculisé et accusé de tous les maux imaginables; entre autres lubies, Trudeau serait le fils illégitime de Fidel Castro et il soutiendrait secrètement la pédophilie et l’introduction de la charia au Canada;
  • la croyance qu’un processus insidieux est en marche pour remplacer graduellement des groupes de personnes auxquels les droitistes s’identifient (les Québécois et Québécoises « de souche », les personnes blanches, etc.) par des personnes issues d’autres cultures ou « races ».

Au-delà de ces traits généraux qui unissent les diverses tendances de l’extrême droite, il existe un certain nombre de différences, la plus saillante étant sans doute l’écart entre, d’un côté, un groupe de militants et de militantes beaucoup plus grand, mais beaucoup moins cohérent politiquement, et, d’un autre côté, une tendance plus restreinte, mais adhérant à des positions idéologiques beaucoup plus radicales qui s’inspirent explicitement du fascisme historique et du suprémacisme blanc. Nous désignons le premier groupe comme « national-populiste » et le deuxième comme « fasciste », « néofasciste » ou « néonazi », selon les cas. D’après ce que nous avons pu voir, autant dans leurs croyances fondamentales que dans la bifurcation politique décrite ci-dessus, l’extrême droite québécoise répond aux mêmes schémas que ceux qui existent ailleurs au Canada.

Le milieu national-populiste

Les principales organisations nationales-populistes du Québec sont La Meute (fondée en 2015) et Storm Alliance (fondée en 2016). Si, initialement, la première s’opposait avant tout à « l’islam radical » tandis que la seconde disait se battre contre « l’immigration illégale », leurs priorités politiques sont aujourd’hui plus ou moins identiques. Le groupuscule Front patriotique du Québec (FPQ), beaucoup plus petit et marginal, a aussi joué un rôle important dans ce milieu, et ce, à plusieurs égards; il a régulièrement critiqué La Meute pour son « fédéralisme » et plusieurs de ses membres et sympathisants ont participé à la création de groupes de « sécurité » d’extrême droite dans le but de « protéger » leurs organisations et d’intimider leurs opposants et opposantes. Il nous faut également mentionner la prétendue Vague bleue, une mobilisation qui a eu lieu à Montréal le 4 mai 2019 et une seconde édition à Trois-Rivières le 27 juillet suivant. Adoptant une approche éprouvée par le FPQ, ces rassemblements sont organisés par des éléments du milieu national-populiste, mais servent à rassembler des personnes mal informées au sujet des principes politiques qui les sous-tendent, et que l’on flanque de divers groupes de « sécurité » d’extrême droite comptant des éléments néofascistes. Bien que la seconde édition se soit avérée un échec important (de quelque 300 participants et participantes à Montréal, le rassemblement a rétréci à moins de 75 personnes à Trois-Rivières), cette formule risque fort d’être reprise à l’avenir.

Afin de contrer la fâcheuse tendance à qualifier tous les groupes d’extrême droite de « fascistes », il est utile de passer en revue certains des attributs du milieu national-populiste.

Les nationaux-populistes sont nombreux et nombreuses à insister sur le fait qu’ils et elles « ne sont pas racistes ». L’opposition à la discrimination raciale fait partie des déclarations de principe de La Meute et de Storm Alliance. Bien que cette posture s’appuie sur l’affirmation fallacieuse voulant que « l’islam [n’est] pas une race », cette attitude les différencie d’autres courants de l’extrême droite. Un certain nombre de personnes de couleur, d’anciens musulmans ou d’Autochtones sont donc les bienvenus dans les mobilisations nationales-populistes. Cela rend ces groupes plus acceptables aux yeux d’une partie de la société québécoise.

  • Une importante partie du mouvement national-populiste adhère à un discours « homonationaliste » ou « féminonationaliste », et prône ainsi un idéal du Québec que rejettent d’emblée d’autres segments de l’extrême droite. L’opposition à « l’islam radical » et à « l’immigration illégale » est souvent formulée sous l’angle des droits des femmes et des personnes LGB (en excluant la plupart du temps les droits des personnes trans), et même parfois dans un cadre « féministe ». De nombreuses femmes sont actives dans ce mouvement et plusieurs occupent des rôles d’autorité. Cela dit, le mouvement reste dominé par des hommes; outre les cas rapportés d’agression et de harcèlement sexuel entre les membres, un bref examen des comptes sur les médias sociaux révèle un large éventail de mèmes, gags et commentaires sexistes ou sexuellement formulés.
  • Ce milieu n’est pas soudé autour d’une position unique concernant l’indépendance du Québec. Bien qu’on n’y trouve que très peu de fédéralistes purs et durs, voire aucun, les opinions varient d’un soutien aveugle à l’indépendance (FPQ) à une position mitigée selon laquelle ces questions sont secondaires et que le Canada comme le Québec doivent être défendus contre les « immigrants illégaux » et « l’islam radical » (La Meute, Storm Alliance).
  • Le milieu national-populiste affiche généralement une certaine sympathie à l’égard des peuples autochtones, qui sont perçus comme les victimes de ce même système « globaliste » qui maintient les Québécois et Québécoises (et les Canadiens et Canadiennes) sous son joug. On retrouve aussi la position, que partagent même certains néofascistes, qui veut que les mouvements contemporains doivent s’inspirer des alliances historiques entre Canadiens français et peuples autochtones contre les Anglais. Cette position s’appuie sur une interprétation superficielle et complaisante de l’histoire du Québec, qui nie le rôle des Canadiens français dans la colonisation et le génocide des Premières Nations, et sur une logique d’appropriation voulant que « tous les Québécois » soient eux-mêmes d’une certaine manière « autochtones » en raison d’une supposée (et largement mythique) ascendance autochtone. Quoi qu’il en soit, certaines personnes se présentant comme autochtones ont participé à des manifestations nationales-populistes. Les liens concrets revêtent un caractère extrêmement marginal.
  • L’antisémitisme n’est pas une orientation dominante du mouvement national-populiste, et les juifs sont rarement mentionnés par ces organisations. Contrairement aux nationaux-populistes du Canada anglais, toutefois, il ne semble pas y avoir eu de connexion entre les nationaux-populistes du Québec et l’extrême droite juive. Cela dit, un grand nombre de personnes au sein de ce mouvement affiche ouvertement des sentiments antisémites. Nous observons par ailleurs que l’imaginaire antisémite, sous l’influence de certains individus, prend de plus en plus de place dans les médias sociaux du milieu national-populiste.
  • De nombreuses personnes du courant national-populiste se moquent de la gauche dont certains prétendent faire partie. La gauche aurait en fait été détournée par les islamistes, les hipsters3 et le féminisme intersectionnel. Le plus souvent, les nationaux-populistes ne se disent « ni de gauche, ni de droite », mais simplement « pour le peuple » et « contre la corruption ». Un refrain souvent entonné est que le gouvernement ou les antifascistes sont « fascistes » et « racistes » envers les Québécois, les Canadiens, ou simplement, « les blancs ».
  • Enfin, les membres du mouvement national-populiste, tout en affirmant ne pas être racistes, défendent régulièrement la participation d’organisations ouvertement racistes à leurs mobilisations et entretiennent des liens dans les médias sociaux avec des membres de ces groupes. Ils plaident en faveur de « l’unité » avec les fascistes contre leurs opposants (les antifascistes, le gouvernement, etc.). En tant que tel, le mouvement national-populiste constitue un immense bassin de recrues potentielles pour les forces d’extrême droite plus radicales.
  • Les individus qui adhèrent à ce genre de croyances se trouvaient auparavant en périphérie de partis politiques plus « légitimes ». On peut supposer que le principal facteur qui a fait croître leur nombre est une série de campagnes islamophobes orchestrées de haut en bas par certains politiciens et conglomérats médiatiques depuis le premier « débat sur les accommodements raisonnables » en 2007. Un autre facteur pouvant servir à mesurer à la fois l’attrait potentiel de ce mouvement et sa récente expansion se retrouve dans le développement du phénomène des radios poubelles, principalement dans la région de Québec. Finalement, les échecs répétés du mouvement indépendantiste de tendance sociale-démocrate, avec le déclin du soutien populaire au projet souverainiste d’une part, et l’incapacité du Parti québécois à résister au virage austéritaire néolibéral d’autre part, ont créé les conditions propices à la réémergence d’un nationalisme identitaire.

Ce milieu a graduellement pris conscience de lui-même et a commencé à se constituer en mouvement avec la création et l’expansion de La Meute en 2016. Un moment décisif a été le massacre au Centre culturel islamique de Québec, le 29 janvier 2017, lorsqu’Alexandre Bissonnette est entré dans la mosquée et a ouvert le feu sur les fidèles, tuant six personnes et en en blessant plusieurs autres. Les militantes et les militants se sont sentis attaqués lorsque la police a annoncé avoir entrepris des enquêtes sur les discours haineux en ligne. C’est à ce moment que leurs appréhensions se sont cristallisées autour de la motion M-103, un projet de loi (non contraignant) d’initiative parlementaire4 condamnant l’islamophobie qui avait été déposé à la Chambre des communes quelques mois plus tôt. L’année 2017 a constitué une période de croissance rapide tandis que les organisations nationales-populistes ont pris la rue à plusieurs reprises, souvent aux côtés de petits groupes de néofascistes et d’individus clairement sympathiques au suprémacisme blanc et au néonazisme5.

Bien que cette période ait représenté un important pas en avant pour ces groupes, ils sont restés incapables de mobiliser à la même échelle que les principaux mouvements sociaux, dont la gauche radicale. De plus, à la suite de cet épisode de croissance rapide, le milieu national-populiste a souffert d’épuisement et de conflits internes. Sa principale organisation, La Meute, a été secouée par des crises répétées et de nombreux militants clés ont abandonné le milieu en citant des problèmes personnels ou des frustrations face à l’incapacité du mouvement à dépasser ses limites actuelles.

Enfin, il convient de souligner qu’à l’heure actuelle, la très grande majorité des activités des groupes d’orientation nationale-populiste se déroule sur les médias sociaux. Bien que la dynamique de ces médias et des espaces numériques en général donne parfois une importance disproportionnée à certaines personnes et à certaines déclarations, elle n’en demeure pas moins fondamentale pour saisir le développement de ce milieu militant ainsi que l’adhésion à des croyances totalement infondées et déconnectées de la réalité.

Les néofascistes

Parallèlement au milieu national-populiste, sans pour autant en être complètement séparé, il existe un nombre beaucoup plus restreint de personnes adhérant à une vision du monde plus étroite et rigoureuse. Puisqu’ils s’inspirent explicitement du fascisme, du nationalisme blanc, du traditionalisme catholique et, dans certains cas, du nazisme, nous désignons ces réseaux comme fascistes ou néofascistes.

Cette tendance est beaucoup plus limitée que le milieu national-populiste; on n’y retrouve actuellement que deux organisations notables : Atalante (basée à Québec et active depuis 2016), et la Fédération des Québécois de souche (décentralisée, mais comportant vraisemblablement un centre au Saguenay).

Le mouvement néofasciste au Québec comprend deux pôles principaux. D’une part, un certain nombre d’individus sont issus de sous-cultures de jeunes ancrées dans la violence de rue et autres activités criminelles ainsi que dans des activités culturelles associées à la musique « underground » ou indépendante (organisation de concerts et de partys, tournées, production de zines, etc.). L’organisation à l’échelle locale et les liens internationaux avec des individus partageant ces mêmes idées ailleurs dans le monde ont souvent été facilités, sinon modelés, par ces activités culturelles et criminelles. Au Québec, ce pôle remonte aux années 1980 et, durant les années 1990, des membres de cette sous-culture se sont régulièrement livrés à des actes de violence et d’intimidation contre la gauche et contre des personnes racisées ou queer, allant jusqu’au meurtre. Si à une certaine époque la scène était dominée par la culture skinhead (bonehead), il convient de mentionner que depuis plusieurs années la scène black metal et le néo-folk sont aussi des espaces culturels ciblés par les néofascistes et les suprémacistes blancs.

Bien qu’il s’agisse d’une tradition sporadique comportant plusieurs épisodes distincts, on peut affirmer que le deuxième pôle du mouvement fasciste au Québec remonte aux années 1920. Depuis les années 1980, il s’est généralement fait très discret, au point même d’opérer en secret. Ce pôle est composé d’individus qui, culturellement, se situent à plusieurs égards à l’opposé des voyous skinheads et de leur mode de vie antisocial; ils sont amenés à soutenir le militantisme fasciste et nationaliste blanc pour des raisons intellectuelles et souvent religieuses. Cette tendance s’est organisée publiquement pour la dernière fois autour du Cercle Jeune Nation (de 1980 à 1990) et certains de ses membres ont aussi été actifs dans les cercles traditionalistes catholiques, comme la Société Saint-Pie-X, alors que d’autres ont trouvé leur place dans l’aile droite du mouvement nationaliste québécois. En raison de leur position sociale plus respectable (et plus privilégiée), les individus gravitant autour ce pôle ont un réel intérêt à rester discrets sur leurs croyances. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont inactifs.

On a pu observer un certain rapprochement entre les deux pôles au cours des vingt dernières années. Par exemple, bien qu’Atalante et la Fédération des Québécois de souche aient toutes deux été créées par des skinheads nationalistes blancs, ni l’une ni l’autre ne se limite ou ne se confine aujourd’hui à ce milieu.

Parallèlement, un pôle plus explicitement néonazi s’est formé au cours des dernières années dans la région de Montréal, prenant exemple sur d’autres groupes basés principalement sur Internet, comme The Right Stuff et le Daily Stormer. La nature secrète de ces groupes (principalement organisés dans des salons de discussion privés et des forums cachés en ligne) a offert un espace confortable tant aux individus qui aspirent à créer un mouvement politique « dans la vraie vie » qu’à ceux qui s’y cachent pour laisser libre cours à leur intolérance, avant que des antifascistes ne perturbent sérieusement leurs projets en 2018.

La formation d’un milieu national-populiste au Québec a donné l’occasion aux néofascistes de mieux se faire connaître. L’existence d’un tel milieu ouvre un espace politique et offre des occasions pratiques (comme des manifestations) où les deux courants peuvent se rencontrer et créer des liens.

Les principales caractéristiques de la tendance néofasciste sont :

  • une opposition à la démocratie et une croyance en la « loi naturelle »;
  • une acceptation de la violence comme élément nécessaire au changement politique, doublée d’une glorification de la violence en tant que telle, comme qualité virile et guerrière;
  • une croyance en la race et en la nation comme deux catégories fondamentales de l’existence humaine; la manière dont les différentes races et nations interagissent (dans un esprit « égaux, mais différents », dans une hiérarchie rigide, ou dans un état de guerre) peut varier;
  • ils sont antisémites; au mieux, ils soutiennent que les juifs ont une influence néfaste sur la nation, et au pire, ils adhèrent à la théorie du complot voulant que les juifs forment une race sournoise et ennemie qu’il faut exterminer;
  • ils sont unanimes dans leur homophobie et leur transphobie;
  • ils sont islamophobes, mais avec le commentaire (souvent explicite) que les musulmans sont manipulés par les juifs (ou les « mondialistes ») pour miner et détruire la race ou la nation;
  • ils sont très majoritairement masculins, avec une ouverture sur la misogynie politique; le féminisme est souvent décrit comme une autre manipulation juive;
  • la plupart des néofascistes du Québec sont en faveur de l’indépendance et s’opposent au Canada, qui est considéré comme une force d’occupation, bien que cette position ne soit pas partagée par tous.

Comparés aux nationaux-populistes, les néofascistes entretiennent des liens beaucoup plus étroits avec des organisations et des réseaux américains et européens; on peut dire qu’ils appartiennent à un mouvement politique et intellectuel international.

Perspectives pour l’avenir

L’augmentation de l’activité des groupes et réseaux d’extrême droite au Québec au cours des dernières années est attribuable à plusieurs facteurs externes au mouvement, dont certains sont d’ordre international et d’autres propres à la situation particulière du Québec.

Nous ne nous attendons pas à ce que cette croissance ralentisse. En fait, nous croyons que l’avenir nous réserve d’autres « bonds » dans la mauvaise direction, car les crises financières et écologiques mondiales ne cessent de s’intensifier. Dans un avenir immédiat, nous prévoyons que la bifurcation de l’extrême droite décrite dans cet article se poursuivra, qu’un mouvement beaucoup plus vaste, avec un éventail plus large de perspectives, continuera de se développer, et que cette croissance profitera également à des organisations plus petites et plus structurées aux aspirations politiques plus radicales. Ces mouvements s’inscrivent dans une dynamique qui pèse directement sur l’ensemble du débat politique, qui normalise certaines idées et légitimise des mesures « moins radicales »; l’élection de populistes néolibéraux un peu partout au Canada, y compris ici au Québec avec la Coalition avenir Québec, témoigne de cette réalité.

Le Québec n’est pas une anomalie : aujourd’hui, l’extrême droite exerce un impact concret sur l’équilibre politique du pouvoir, non seulement en Europe et en Amérique du Nord, mais aussi dans certains pays « émergents » du sud (les BRICS6), où ses représentants ont été portés au pouvoir. La tâche qui nous incombe aujourd’hui est d’affronter l’extrême droite et d’apprendre à (re)construire des mouvements d’émancipation radicaux qui pourront faire des gains concrets et gagner sur ce terrain.

1 Cet article est une version remaniée d’un texte publié en ligne et comprenant des observations effectuées pendant les manifestations organisées au Québec par les organisations d’extrême droite : <http://montreal-antifasciste.info/fr/2019/09/14/entre-national-populisme-et-neofascisme-etat-des-lieux-de-lextreme-droite-au-quebec-en-2019/>.

2 Nous avons dû ignorer ou mettre de côté de nombreux éléments en raison des contraintes d’espace. Nous vous invitons à consulter notre site Internet :<http://montreal-antifasciste.info> pour un examen plus détaillé et approfondi.

3 Le terme hipsters désigne des personnes ou une sous-culture définie par le stéréotype de jeunes adultes résidant principalement dans des quartiers gentrifiés. Wikipedia. NdR

4 C’est-à-dire émanent d’une ou un député et non du gouvernement.

5 Une liste des manifestations organisées est disponible dans la version longue de ce texte disponible en ligne.

6 BRICS: Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud.

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