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Si le passé est garant de l’avenir…

MONTRÉAL, le 4 mai 2011. – La coalition Pas de démocratie sans voix (PDSV) déplore l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement conservateur majoritaire, et ce, malgré le vote massif des Québécois contre ce parti. Le gouvernement minoritaire de Stephen Harper a, au cours des cinq dernières années, mis en danger le respect des droits de la personne et les valeurs d’égalité, de justice sociale et de solidarité. Que nous réserve l’avenir ?
Les conservateurs ont déjà démontré que, pour eux, la démocratie est une entrave à la gouvernance. Dans un passé très récent, le gouvernement s’en est pris aux organisations non gouvernementales, canadiennes ou étrangères, qui critiquent ses politiques. Il a muselé ses fonctionnaires, notamment les scientifiques. Il a réduit l’aide au développement international. On a assisté à un manque de transparence dans ses rapports avec la presse et dans ses relations avec les autres parlementaires. Les prorogations du Parlement et les nominations partisanes ont montré que ce gouvernement risque de miner le bon fonctionnement des institutions démocratiques canadiennes.
De plus, il a démantelé plusieurs programmes et mesures visant la défense et la promotion des droits des femmes et des communautés de lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres. Rappelons aussi que lors du G8 et du G20, il a adopté des mesures répressives inégalées, au détriment du respect du droit de manifester des citoyens. Sans parler de sa récente promesse électorale d’abolir le registre des armes à feu.
Nous serons là !

Comme l’affirme Dominique Peschard, le porte-parole de la coalition, « Les membres de Pas de démocratie sans voix poursuivront leur action pour protéger et défendre les droits et libertés, exiger la transparence, faire respecter les institutions démocratiques canadiennes et mettre fin aux manoeuvres pour court-circuiter les débats au Parlement canadien. Ils continueront à œuvrer pour faire reconnaître et respecter le rôle essentiel, l’expertise et l’indépendance des organisations québécoises et canadiennes, de la société civile qui défendent les droits et libertés et qui sont en faveur d’une plus grande justice sociale, au Canada comme à l’international ».
Dans un avenir rapproché, la vigilance sera de mise face aux mesures qui viseraient à abolir le financement public aux partis, à réduire le financement aux médias publics, à réformer le Sénat et à adopter une approche répressive en réponse à la criminalité.
Pas de démocratie sans voixest une coalition composée de près de 150 organisations québécoises mobilisées autour de la défense de la démocratie et des droits au Canada et préoccupées par les politiques du gouvernement et leurs répercussions sur les droits et la démocratie.
Les membres du comité de coordination de la coalition PDSV sont : Alternatives, Amnistie internationale – Canada francophone, Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Centre international de solidarité ouvrière (CISO), Centre justice et foi (CJF), Confédération des syndicats nationaux (CSN),Conseil québécois des gais et lesbiennes (CQGL), Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Ligue des droits et libertés.
Dominique Peschard, porte-parole de la coalition, est disponible pour donner des entrevues aux représentants des médias.
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