Montréal, le 20 mars 2012 — Comme le révèlent deux analyses récentes, la candidature de ThomasMulcair à la direction du NPD a reçu l’appui de plusieurs chefs d’entreprises généralement réputéshostiles aux politiques du NPD. Deux analyses, l’une du vice-président de l’Alliance canadienne pourla paix, Derrick O’Keefe, et l’autre de Voix juives indépendantes, ont révélé que de grands dirigeants d’entreprises avaient contribué généreusement à la campagne à la direction du NPD de M. Mulcair.
Parmi ces personnalités figurent le milliardaire Gerald Schwartz (DG, Onex Corporation), AnthonyMunk (Barrick Gold Corporation, Onex Corporation), Seth Mersky (Onex), David Mansell (Onex), Andrew Sheiner (Onex), John Sherrington (VP, Scotia Capital), Richard Venn (DG adjoint, Marchésmondiaux CIBC), et Daniel Daviau (Financière Canaccord Inc.). Il est connu que M. Schwartz et d’autres dirigeants d’Onex entretiennent des liens étroits avec le Parti conservateur.
Bien que les contributions de biens nantis à la caisse des candidats à la direction ne soient pasexceptionnelles, même dans le cas du NPD, il est inhabituel qu’un si important regroupement de hauts dirigeants de l’élite corporative canadienne appuie M. Mulcair. Une telle phalange de sympathisants issus du milieu des affaires soulève des interrogations quant à la volonté de M. Mulcair de défendre ardemment les principes et les valeurs de la social-démocratie. La crédibilité de M. Mulcair à titre de social-démocrate était déjà mise en doute suivant les révélations voulant qu’il ait envisagé de joindre les rangs des conservateurs fédéraux au moment même où il négociait son entrée au NPD. L’ancien dirigeant du parti Ed Broadbent s’est récemment inquiété de la direction que prendrait le parti sous lahoulette de M. Mulcair, y compris de la capacité de ce dernier d’assurer la cohésion de l’équipe.
M. Broadbent a souligné que 90 % des anciens collègues de M. Mulcair au caucus de 2008 à 2011
appuient d’autres candidats dans l’actuelle course à la chefferie.
Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO) exhorte les membres du NPD à
examiner les positions des candidats à la chefferie, pas seulement sur le Moyen-Orient, mais sur
l’ensemble des questions relatives à un tel mandat. « Sur un grand nombre d’enjeux, le NPD a souvent
exercé une pression positive sur les gouvernements passés grâce à ses principes fondateurs. Il serait
effectivement tragique si le nouveau dirigeant, qu’il s’agisse de M. Mulcair ou de quelqu’un d’autre,
choisissait d’abandonner ces valeurs essentielles », affirme Thomas Woodley, président de CJPMO.
L’organisation souligne qu’il serait très ironique que le NPD soit dirigé par une personne qui semble
recevoir l’appui du 1 % le plus fortuné du Canada au moment où, pour la première fois de son histoire,
une vague d’appui populaire lui a permis de se hisser au rang d’Opposition officielle.
CJPMO note que le NPD a la marge de manoeuvre nécessaire pour défendre ses politiques de longue
date sur le Moyen-Orient. Des sondages menés au Canada par la BBC, par exemple, ont révélé que le
pourcentage de Canadiens qui croient que le Canada devrait soutenir l’admission de la Palestine à
l’ONU est environ deux fois plus élevé de celui des Canadiens qui s’y opposent. CJPMO croit que le
NPD et les autres partis canadiens doivent insister pour que tous les pays, y compris Israël, respectent
le droit international.
À propos de CJPMO – Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO) est une organisation
séculière, sans but lucratif, regroupant des hommes et des femmes d’horizons divers qui oeuvrent pour que la
paix et la justice renaissent au Moyen-Orient. Elle a pour vocation de responsabiliser les personnes d’influence à
traiter les protagonistes avec équité et à favoriser l’essor durable et équilibré de la région
Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec Patricia Jean, au 438 380-5410.
Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient www.cjpmo.org
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