L’événement « À l’école des communs » prend forme et a trouvé sa place dans le calendrier d’automne les 2 et 3 novembre 2012.
Organisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQÀM, « À l’école des communs » se déroulera en deux temps en présence de nos invités internationaux, Michel Bauwens de la fondation P2P et Lionel Maurel de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC).
En premier lieu, vous êtes convié à la conférence « Le P2P, la culture libre et le mouvement mondial des communs » qui se déroulera le vendredi 2 novembre à 15h à l’UQÀM.
Au lendemain de cette mise en forme, nous vous convions à intervenir « de pair à pair » le samedi 3 novembre, lors d’une « conversation » avec M. Bauwens et M. Maurel sur l’éCo-nomie des communs. Celle-ci se déroulera de 10h à 13h à l’Église Saint-Marc, nouvel espace citoyen en devenir.
Cet échange passera en revue les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels, nécessaires à l’émergence et au développement d’une économie des communs. Nous sommes déjà assurés de la présence de nombreux intervenants et experts du Québec dans ces différents domaines. Ces derniers contribueront au dialogue avec nos invités.
L’événement « À l’école des communs » s’inscrit dans le cadre des différents projets de production et d’animation de Communautique sur les biens communs au Québec et à l’international. Il se présente aussi comme une escale québécoise dans la série d’activités préparatoires menant à la conférence internationale de Berlin en mai 2013, sur le thème de l’économie des communs.
Par éCo-nomie des communs, nous entendons l’économie dans son sens étymologique de « prendre soin de sa maison ». Comment et en quoi le nouveau paradigme des biens communs peut nous aider à penser et agir ensemble pour aménager notre quartier, pour gérer nos ressources naturelles, pour participer au renouvellement de l’éducation, pour faire face aux changements climatiques, pour penser et vivre une démocratie inclusive et participative, promouvoir et participer à une culture libre et ouverte, le tout porté par la coopération, le respect de l’humain et de la nature et la recherche de l’intérêt général?
Tels sont les questionnements qui orienteront les discussions de cette première édition de « À l’école des communs ». Votre expertise sera d’un apport essentiel aux échanges qui promettent d’être riches et d’une grande résonance dans la conjoncture nationale et internationale.
Nous vous invitons à nous confirmer votre participation à cet événement des 2 et 3 novembre 2012 par retour de courriel ou en contactant notre agente de communication, Mme Stéphanie Perron, au 514 948-6644 poste 257, d’ici le 31 octobre.
Au plaisir de vous compter parmi nous les 2 et 3 novembre prochain,
Monique Chartrand, directrice générale, Communautique
Alain Ambrosi, chercheur, Remix biens commun
À l’école des communs
Les 2 et 3 novembre 2012
Le P2P, la culture libre et le mouvement mondial des communs
Le 2 novembre de 15h à 17h
Salle SH3420 du pavillon Sherbrooke de l’UQÀM
200 rue Sherbrooke Ouest, Montréal (métro Place-des-Arts)
Conversation sur l’éCo-nomie des communs
Le 3 novembre de 10h à 13h
À l’Église Saint-Marc
2602 rue Beaubien Est, Montréal (métro Iberville)
Michel Bauwens est l’un des fondateurs de la fondation P2P et travaille en collaboration avec un groupe international de chercheurs dans l’exploration de la production par les pairs, de la gouvernance et de la propriété. Il est également le co-fondateur du Commons Strategies Group, un participant externe du Pontifical Academy of Social Sciences et membre du programme Primavera à l’Université d’Amsterdam. Il a été nommé comme l’une des 100 personnes les plus inspirantes au monde, par le (En)Rich List of the Post-Carbon Institute, et préside le Technology Working Group of the Hangwa Forum in China.
Lionel Maurel, juriste et bibliothécaire, est l’auteur du blogue S.I.Lex. Engagé pour la défense et la promotion des biens communs, de la culture libre et du domaine public, conservateur des bibliothèques, il est en poste à la Bibliothèque d’Histoire Internationale Contemporaine (BDIC), Université Paris X Nanterre. Il tient également unechronique hebdomadaire sur le site d’information OWNIet est formateur sur les questions juridiques et numériques, pour divers organismes de formation professionnelle.
Communautique a pour mission de soutenir la participation citoyenne en favorisant la maîtrise de l’information, l’appropriation des technologies de l’information et des communications et la contribution à leur développement. www.communautique.qc.ca
Remix biens communs est un projet collectif ouvert
Remix biens communs est un espace de narration collaborative sur les biens communs, sous forme multimédia. Remix biens communs vise à accroitre la puissance d’agir des citoyens par l’appropriation créative et collaborative du concept et des pratiques des biens communs dans une perspective interculturelle. Notre objectif est de contribuer à définir les biens communs en documentant et en illustrant les idées et pratiques qui entourent cette question.
Remix biens communs est une infrastructure libre, ouverte et neutre du mouvement des biens communs qui permet de créer, partager, faire circuler et de réutiliser des documents sur les biens communs et les pratiques d’appropriation des biens communs.
Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques
Documents en référence :
Sur le Bien commun et le Québec : Le bien commun est sur toutes les lèvres
Sur les activités de Communautique sur les biens communs à l’international :
Voir les vidéos produits depuis 2010 dans la mosaïque vidéo du projet et en particulier les entrevues faites au Sommet des peuples de Rio+20 en juin dernier
Sur les activités de Communautique sur les biens communs au Québec :
Premier déjeuner des communs à Montréal
Manif du 22 avril :le bien commun est sur toutes les lèvres
Le 22 avril à Montréal : paroles autochtones
Documentation sur le bien commun :
Synthetic overview of the collaborative economy