Puissance secondaire et subalterne face aux États-Unis, le Canada fait partie du « dispositif » impérialiste émanant des puissances du G-7, dont le but est de maintenir la domination sur les pays les plus pauvres et d’empêcher la montée des pays « émergents ». Cet impérialisme œuvre à conserver son hégémonie via la domination culturelle (la « planète Hollywood »), le maîtrise de la science et de la technologie, le contrôle des flux migratoires (le « triage » des populations qui fuient la misère pour choisir les « utiles »), etc. Parallèlement, il cherche à préserver, via l’OTAN, le contrôle militaire du monde. Interventions armées, attaques illégales, opérations de déstabilisation, sont utilisées pour punir et réprimer les peuples, notamment dans ce vaste « arc des crises » des confins de l’Asie en passant par le Moyen-Orient jusqu’à l’Afrique. 100 ans après la boucherie qu’on a appelé la Première Guerre mondiale, notre planète est lourde de graves périls.
Intervenants :
Donald Cucioletta (NCS), Steven Staples (Institut Rideau), Greg Albo (Socialist Project et prof à l’Université York), Christine Jones (Canadian Peace Alliance), Raymond Legault (Échec à la guerre)
Quand ?
23 août, de 9h à midi.
Pour s’initier au sujet
- « Les grands enjeux des résistances autochtones » dans la revue Presse-toi-a-gauche.
- Un dossier complet sur l’impérialisme canadien dans la revue À Babord