La mondialisation néo‐libérale des années 80 et 90 n’est certainement pas un simple mythe ou une idéologie. Elle a eu des conséquences négatives très réelles sur la classe ouvrière des pays développés et sur les pays du Sud et de l’Est. Le chômage et la pauvreté nouvelle, la « flexibilité » du temps et du marché du travail, la mise en question des mécanismes régulateurs de l’Etat keynésien, la stagnation quasi absolue dans les pays en développement pendant des décennies, la détérioration des termes de l’échange au détriment du « Tiers Monde » et sa prise en otage par la finance internationale, les crises « financières » et les désastres économiques, sociaux et écologiques qui en résultent, tous ces phénomènes ont été dévoilés et dénoncés comme produits de la mondialisation néo‐libérale par maintes analyses critiques. Le développement social et mondial devient de plus en plus inégalitaire et en même temps de plus en plus fragile et vulnérable. Le temps court s’impose au temps long non seulement en économie, mais aussi en matière de ressources naturelles et de gestion environnementale.
Fétichisme et mondialisation
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