Les Algérien-ne-s sont appelé-e-s aux urnes pour des élections présidentielles le 17 avril 2014. Ces élections s’organisent dans un climat de haute tension depuis l’annonce officielle de la candidature de l’actuel président, Abdel Aziz Bouteflika, en poste depuis 1999. Gravement malade, celui-ci est le symbole d’un régime oligarchique responsable de nombreuses et graves violations des droits humains, dans un pays où une logique de violence privatisée a consolidé un système de pouvoir mafieux et prébendier depuis le début des années 1990.
Une guerre contre les civils y a fait plus de 200 000 morts et des milliers de personnes enlevées par les services de sécurité et autres groupes paramilitaires. Parallèlement, la privatisation de secteurs-clés de l’économie a fragilisé le tissu social. Sous le règne de Bouteflika, plusieurs lois visant les libertés démocratiques ont été adoptées, limitant le droit d’association, le droit de rassemblement pacifique et l’action citoyenne.
Comment penser les termes d’une rupture avec un tel système? Quelles peuvent y être les assises d’une démocratie pluraliste, attentive au progrès social et à la lutte contre les inégalités? Comment mettre fin au règne de l’impunité et aux logiques mafieuses au sommet de l’État? Comment penser ces enjeux tout en demeurant vigilant aux convoitises impérialistes qui pèsent sur la sous-région?
Table ronde
Samedi 29 mars 2014 de 15h à 18h
Université UQAM – salle AM 050, MONTREAL
(près de la bibliothèque centrale – métro BERRI-UQAM)
Cette table ronde proposera des réponses avec :
- Hocine Malti,
- Omar Aktouf
- Sid-Ahmed Soussi
- Mouloud Idir
- Boualem Hamadache
- Azedine Chikhi