L’association ATTAC-Québec participe au People’s Summit/Sommet des peuples qui a lieu cette semaine, du 18 au 20 juin, à l’Université Ryerson à Toronto. Précédant la rencontre du G20, plus d’une centaine d’organisations et de réseaux de la société civile s’y rassembleront.
En collaboration avec le réseau européen d’ATTAC, l’association propose un atelier intitulé Voies de sortie de crise. Le contrôle démocratique et les alternatives (Ways out from the Crisis. Democratic Control and Alternatives) avec Claude Vaillancourt, coprésident d’Attac-Québec, Hugo Braun, d’Attac-Allemagne et Thomas Coutrot, coprésident d’Attac-France. Cet atelier aura lieu le dimanche 20 juin, au Student Campus Centre (55 Gould St.) de 13 h à 16 h (SCC 115). Il vise à faire connaître ATTAC, ses analyses sur la crise et les alternatives à celle-ci. Il s’attardera au rôle des mouvements sociaux et aux constats à faire sur l’action du G20. Il traitera de la taxe sur les transactions financières (taxe Robin des bois), un enjeu majeur qui doit être adressé par le G20.
ATTAC-Québec se joindra aussi au débat public sur la taxe Robin des bois qui aura lieu le 20 juin, de 10 h à midi, au Library Building (350 Victoria St.), organisé par la Coalition pour la taxe Robin des bois avec, entre autres conférenciers, Thomas Coutrot d’ATTAC-France.
Faisant partie du Réseau pour le commerce juste, l’association sera aussi présente aux activités consacrées aux enjeux reliés au libre-échange, notamment le traité en négociation entre le Canada et l’Union européenne dont l’ébauche, rendue publique par le Réseau en avril grâce à une fuite, suscite plusieurs inquiétudes.
« Ce Sommet des peuples est important, indique Claude Vaillancourt, coprésident d’ATTAC-Québec, parce qu’il est inclusif, précisément, des peuples dont le G20, derrière sa forteresse ultra-sécuritaire, s’isole, prouvant bien par là qu’il n’est pas l’instance appropriée pour trouver des solutions à la crise globale, d’autant qu’il exclut la majorité des pays et surtout les plus pauvres. »
Pour ATTAC, seules l’Organisation des Nations unies et ses institutions (OIT, OMS, etc.), en lien avec les mouvements sociaux, sont légitimes actuellement pour mettre en place des solutions qui tiendraient compte des droits humains, de la protection du bien public et du bien commun, cela en précisant que l’ONU doit impérativement être réformée.
ATTAC, l’Association québécoise pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne, est une association citoyenne non-partisane présente dans 40 pays. ATTAC-Québec a été fondée en 2000. Mouvement d’éducation populaire tourné vers l’action, ATTAC s’applique à faire connaître les enjeux qui accompagnent la mondialisation financière.
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Source : Claude Vaillancourt, coprésident ATTAC-Québec
Cell. : 514-692-1355