Il est urgent de réduire considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Cher et contreproductif, le nucléaire entrave la lutte contre le changement climatique.
Le changement climatique et ses conséquences sont aujourd’hui incontestables. En décembre 2009, au sommet de Copenhague, les dirigeants du monde entier devront parvenir à un nouvel accord sur le climat. Il est urgent de fixer des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre et d’y consacrer les moyens nécessaires : notre avenir en dépend !
L’actuel Protocole de Kyoto et ses principaux dispositifs excluent à juste titre le nucléaire des solutions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le nucléaire est en effet totalement inapproprié pour réduire ces émissions : sa contribution ne peut être que très faible, trop tardive et très inférieure à celle des économies d’énergie et des énergies renouvelables. Or le nucléaire est très coûteux et prive de financement les vraies solutions. Y recourir, c’est donc condamner à l’échec la lutte contre le changement climatique.
A Copenhague, le nucléaire sera au cœur des tractations. De concert avec certains États, l’industrie nucléaire fait pression pour que cette technologie dangereuse et polluante soit considérée comme « propre » et incluse dans le prochain accord sur le climat ! Certains pays industrialisés pourraient ainsi se dispenser de réduire une partie de leurs émissions sur leur territoire, sans remettre en question leurs modes de production et de consommation, tout en exportant une technologie chère, inefficace et risquée.
Les 271 organisations associées à la campagne « Don’t nuke the climate ! » exigent que le nucléaire soit exclu des dispositifs de régulation des émissions de gaz à effet de serre et appellent à la mise en œuvre des vraies solutions : efficacité énergétique, économies d’énergie, développement des énergies renouvelables, lutte contre la déforestation, transition vers une agriculture durable, relocalisation des activités économiques, etc.
Lors de la journée internationale « Don’t nuke the climate ! », le samedi 12 décembre, des centaines d’actions auront lieu en France et à travers le monde pour appuyer ces exigences.
Les citoyens de tous les pays sont appelés à signer la pétition « Don’t nuke the climate ! », traduite en dix langues. [Voir ci-dessous]
Parmi les organisations françaises partenaires :
Le Réseau Action Climat, France Nature Environnement, Greenpeace, Les Amis de la Terre, ATTAC, La Confédération paysanne, Agir pour l’Environnement, Cap 21, Solidaires, SUD-Etudiant, Fac Verte, Nature et Progrès, Biocoop, Enercoop, Action Consommation, Centre National d’Information Indépendante sur les Déchets (CNIID), Association pour le Contrat Mondial de l’Eau (ACME), Fondation pour une Terre humaine, … ESSF, …
Voir la liste complète des partenaires en France et dans le monde
http://www.dont-nuke-the-climate.or…
NI NUCLÉAIRE, NI EFFET DE SERRE !
Campagne internationale 2009 – Sommet de Copenhague sur le climat
Le changement climatique et ses conséquences sont aujourd’hui incontestables. En décembre 2009, au sommet de Copenhague, les dirigeants du monde entier devront parvenir à un nouvel accord sur le climat. Il est urgent de mettre en œuvre les moyens nécessaires à la réduction drastique de nos émissions de gaz à effet de serre : notre avenir en dépend !
L’actuel Protocole de Kyoto exclut à juste titre le nucléaire des solutions de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais l’industrie nucléaire, de concert avec certains Etats, fait pression pour que cette technologie dangereuse et polluante soit considérée comme « propre » et incluse dans le prochain accord sur le climat !
Cela permettrait au nucléaire de bénéficier de financements publics considérables… au détriment des vraies solutions ! Pareil tour de passe-passe condamnerait à l’échec la lutte contre le changement climatique et favoriserait l’expansion mondiale du nucléaire et de ses risques.
Le saviez-vous ?
- Il faut d’ici 2050 réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’au moins 80 % par rapport à 1990.
- Les pays industrialisés, premiers émetteurs de gaz à effet de serre, doivent avoir réduit leurs émissions de 40 % dès 2020.
- Il faut environ 10 ans pour construire un seul réacteur nucléaire. Cette technologie est donc totalement hors délai face à l’urgence climatique.
- 75 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent de secteurs aux besoins desquels l’électricité ne peut pas répondre, ou très mal. Le nucléaire y est donc hors sujet.
- Pour un euro investi, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont jusqu’à 11 fois plus performantes que le nucléaire pour réduire les gaz à effet de serre.
- Le nucléaire ne représente que 2,4 % de l’énergie consommée dans le monde. C’est une énergie très marginale.
- Depuis 1974, les pays de l’OCDE ont consacré au nucléaire 55 % de leurs budgets de recherche sur l’énergie, soit 250 milliards de dollars.
- Aucun opérateur privé ne peut construire un réacteur nucléaire sans bénéficier d’énormes subventions publiques, directes et indirectes.
- Les coûts futurs du démantèlement des installations nucléaires et de la gestion des déchets radioactifs se chiffreront en centaines de milliards d’euros.
- Plus il fait chaud, moins les réacteurs nucléaires sont opérationnels : 1/4 du parc nucléaire français a dû être arrêté en 2003 à cause de la canicule estivale. Le climat change, la fréquence des sécheresses augmente. Or le nucléaire utilise 25 000 fois plus d’eau que les énergies éolienne et solaire pour produire 1 kWh électrique…
- Une étude scientifique allemande a mis en évidence une augmentation de 117 % des leucémies infantiles jusqu’à 5 km autour de certaines centrales nucléaires. Selon la Commission Internationale de Protection Radiologique, toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique.
- Les déchets radioactifs sont dangereux pendant des centaines de milliers d’années. Il n’existe aucune solution pour empêcher les fuites de radioactivité dans l’environnement.
- Plus de réacteurs, ce sont plus d’équipements et de matières nucléaires en circulation dans le monde. La prolifération des armes atomiques est plus facile et plus rapide.
- Face au changement climatique, les vraies solutions existent : efficacité énergétique, économies d’énergie, développement des énergies renouvelables… … lutte contre la déforestation, transition vers une agriculture durable, relocalisation des activités économiques, etc.
- Le secteur des énergies renouvelables, encore émergent, représente déjà 2,5 millions d’emplois dans le monde.
- En moins de 10 ans, l’Allemagne a créé 300 000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables.
- A investissement égal, les économies d’énergie et les énergies renouvelables créent 15 fois plus d’emplois que le nucléaire.
Signez cette demande solennelle aux décideurs et aux négociateurs :
Votre signature sera matérialisée par l’impression sur papier d’une carte-pétition, comportant votre nom, qui sera amenée à Copenhague par notre délégation.
Dans le cadre du sommet de Copenhague, vous avez la responsabilité de parvenir à un nouvel accord international sur le climat. Cet accord doit impérativement fixer des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et définir les solutions pertinentes pour limiter le changement climatique et adapter nos sociétés à ses conséquences.
C’est pourquoi je vous demande de refuser fermement que le nucléaire soit considéré comme technologie « propre » et qu’il soit inclus dans les dispositifs de régulation des émissions de gaz à effet de serre, car :
- Le nucléaire est totalement inapproprié pour réduire ces émissions : sa contribution ne peut être que très faible, trop tardive et très inférieure à celle des économies d’énergie et des énergies renouvelables. Or le nucléaire est très coûteux et prive de financement les vraies solutions. Y recourir, c’est donc condamner à l’échec la lutte contre le changement climatique.
- Le nucléaire est une technologie dangereuse et polluante. Le risque d’accident majeur existe, et s’accroît avec le nombre de réacteurs. Les rejets de radioactivité constituent un problème sanitaire grave, et la gestion des déchets radioactifs demeure un casse-tête sans solution.
On compte sur votre engagement en faveur du climat et de l’intérêt général !
Pour signer la pétition, allez à :